Cinquante Nuances plus sombres par cresenne

Autant j'ai réussi à finir le premier - on arrive à en rire, on peut le prendre au second degré - autant celui là j'ai du abandonner au bout d'une centaine de pages.
Pourtant les conditions étaient parfaites pour le lire: 11h d'avion dans les pattes, 8h d'escale et re-11heures de vol. Pourtant, même avec le cerveau en bouilli c'est insupportable: c'est d'un niais à crever. Dans le tome 1 on a envie de mettre des claques à Anastasia, mais ici on a aussi envie de mettre des claques à ce Christian, qui bim, du jour au lendemain devient mou-guimauve-chamallow-dégoulinant: c'est même plus drôle! Pour ce qui est des scènes de sexe (puisque ce bouquin se distingue des autres romans d'amoûûûr par ça) on en a rapidement fait le tour, c'est tout le temps pareil.
A la fin du 1 je discutais avec une pote en imaginant le scénario des tomes suivants: rupture, mais je t'aime quand même, mais c'est difficile, mais on essaie tout de même parce que voilà il y a toute cette tension électrique (expression qui doit revenir toutes les 10 pages à peu près), pouf je tombe enceinte, mais je voulais pas, il m'en veut mais en fait il m'aime et me pardonne, me demande en mariage blablabla. Et ben c'est encore plus chiant que ça.
Mis à part le scénario qui ne vaut rien, l'écriture a fini par avoir raison de ma patience: ça aurait été traduit par google traduction que ça ne m'étonnerait pas.