Alors qu’est-ce qui se cache derrière ce titre alléchant ? Une histoire de cannibalisme ? Non, ou presque ! SG Browne nous propose de partager la vie d’Andy mort-vivant néophyte depuis qu’il s’est réveillé après son accident de voiture. Car oui dans le monde inventé par l’américain, certains se réveillent après leur mort, mais pas tous. Pourquoi ? Nul ne le sait. Oubliez ce que vous avez pu voir ou lire sur les zombis. Suivez plutôt Andy qui a du mal à se faire à sa nouvelle non-vie : vous assisterez alors à ses séances chez le psy, à ses groupes de parole des Morts-Vivants Anonymes, rencontrerez ses congénères, vous croiserez également ses parents qui ne savent pas trop comment faire avec ce fils qu’ils cantonnent dans leur cave et que la mère asperge abondamment de désodorisant. S.G. Browne nous offre une vision du mort vivant totalement décalée pour notre plus grand plaisir. Andy va même être amené à se battre pour retrouver ses droits civiques élémentaires. Si la première partie du roman nous dépeint le quotidien de ces zombies, le train-train quotidien et toutes les difficultés qu’ils doivent affronter, attendez-vous à un rythme beaucoup plus effréné sur la deuxième moitié de l’histoire !
J’avoue avoir bien rigolé en lisant cette histoire, mais pas que… Je me suis donc jetée sur sa suite « Le jour où les zombies ont dévorés le Père Noël »dans laquelle on retrouve Andy personnage pour lequel on finit par développer un certain attachement. Parce que le plus humain n’est pas toujours celui qu’on croit !