Je me suis dit, déjà la fin de ce livre.


Un titre m'a fait découvrir un livre.
Un livre m'a fait découvrir un auteur.
Un auteur m'a fait redécouvrir la beauté d'une plume, la magie des mots, l'amour d'un texte, la poésie d’un drame.


D'une douceur violente, il nous partage avec cette histoire le désir, l'amour, la mort, la souffrance, le désespoir et enfin la vie.
La vie. La vie car sans elle, aucune émotion, aucun ressenti n'aurait lieu.
Il nous offre des larmes pour chaque paragraphe, nous montre la beauté d'un amour, d'une passion, d'un désir. D'un désir profond, envieux, destructeur. Et je sais, depuis, pourquoi la mer est salée.


Il décrit la fragilité de notre existence. La fragilité de l'être par la maladie mais aussi celle à être tenté par l'inconnu, à tournoyer au bord du vide, à danser au bord de l'abîme.
Son texte nous plonge dans la profondeur des abysses par la souffrance, la mort, le deuil.
Il nous parle des pêchers qui nous consume, nous ronge de remords, nous fait sombrer dans une souffrance abyssale. Aucune chute d’homme ne se fait en douceur.
Enfin, il nous réapprend la définition du verbe aimer. Emma aima.


Je ne saurais dire toutes les émotions qui m’ont traversée durant ma lecture. Mais des larmes ont coulé et des sourires ont fusé.


Je voulais aussi relever avec quelle faculté Grégoire Delacourt se place dans la peau d’une femme et en révèle toute sa réalité.


Je répondrai oui. Oui à un texte magnifique. Oui à une belle histoire prenante, larmoyante, attachante. Oui à ce livre.


Je vais finir cette critique en disant, pourquoi ce livre? Pourquoi l'ai-je choisi?
Eh bien, je ne l'ai pas choisi pour son auteur ou son résumé. Non. Je l'ai choisi pour son titre. Un titre sublime. Un titre qui donne envie. Un titre vague, garnit de jolis mots. Danser, abîme. Dès que j'ai lu ce titre, aussitôt j'ai su. J'ai su que je ne lirai pas seulement le titre, mais aussi son contenu.
Je ne connaissais donc ni l'auteur, ni le résumé mais par ce titre je l'ai choisi. J'ai été tentée par quelque chose de nouveau, de beau. D'un auteur que je ne connaissais pas. De l'inconnu. Sans le savoir, tentée par l'inconnu. Dansé au bord de l'abîme.

Ocprime
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le 17 août 2017

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