Suite et fin d'un bricolage qui ne tiens pas debout

Il me fallait connaître le dénouement de ce huis clos post apocalyptique, il fut à la hauteur des deux premiers volume...

Depuis l'idée originale mais pas non plus révolutionnaire d'une organisation sociale alliant caste indienne et déterminisme génétique, l'auteure ne s'était pas foulée, nous promenant dans ce Chicago coupé du monde à la suite d'une héroïne aux complexes d'adolescente du XXIeme siècle.

Les lamentations autocentrées de cette adolescente, qui m'ont régulièrement donné l'impression de lire les extrait de blog d'une collégienne boutonneuse, devenant ennuyeuses, l'auteure a eu l'excellente idée de nous faire partager le point de vue - tout aussi pauvre et simpliste - du petit copain.

L'auteure qui a échoué à nous faire vivre le poids d'une société à huis clos se tourne tout à fait logiquement vers le dehors, le miracle n'a pas lieu, la peinture de l'angoisse vécu par les personnages face à un monde inconnu et à l'effondrement des valeurs sociales est un raté total et ne tiens qu'en quelques lignes. On en viens rapidement a interrogé l'intérêt de cette ouverture sur le monde pour se recentrer tout de suite et encore plus sur les turpitudes amoureuses de notre petit couple...

Finalement il aurait peut-être été plus intéressant de laisser un des deux à l'intérieur l'auteure faisant preuve d'un léger talent dans la description du deuil et de la séparation finale, à moins que ça ne soit moi qui était soulégé de voir le livre se terminer.

Donc, divergent se situe entre la bit-lit et la SF - post apocalyptique, encore un succès marketting visant un publique de jeunes adolescente complexée, ne faisant pas parti du publique visée par cette "littérature" je n'ai aps été séduit.