Le QUATRE de TROP.

Voici quasiment un an jour pour jour que j'ai lu la trilogie Divergente que j'ai littéralement engloutie, les trois tomes d'affiler. C'est donc sans appréhension que je me suis plongée dans ce tome pour avoir quelques réponses aux questions que je me posais.
Mais voilà, pour moi, Divergente raconté par Quatre est une réelle déception. Je me suis même forcée à le terminer pour ne pas manquer une révélation. Mais rien, ce livre est totalement plat, mon encéphalogramme était proche du zéro lors de cette lecture : je n'ai rien ressenti, pas de passion, pas de peur pas un seul tressaillement. si vous ne l'avez pas encore lu, ce n'est pas une grande perte dans votre emploi du temps livresque.
Veronica Roth explique en introduction qu'avant d'écrire divergente telle que nous l'a connaissons, elle avait commencé à écrire du point de vue de Tobias mais que rapidement, que dire, très rapidement (une trentaine de pages), elle a abouti à une impasse. Et je comprends pourquoi.
J'avais trouvé Tobias si attachant dans la trilogie, ici je l'ai trouvé complétement insipide, sans son caractère trempé, un peu "toutou à sa maman". Je n'ai pas trouvé mes émotions d'autrefois. Son histoire pas du tout passionnante et je dirai que ce que l'on apprend de son passé dans la trilogie est suffisant.
Non, quelle déception. Pour moi il y avait une question dont je ne me rappelle pas avoir eu la réponse dans le premier tome et ici encore moins : comment Tobias a-t-il su que tout le monde était programmé, que c'était l'heure de rejoindre les autres et de faire semblant ? était-il à la salle de supervision ? Était-il en train de surveiller dehors dans sa chambre qu'il occupait tout seul ? Je n'ai malheureusement toujours pas la réponse.
Quand aux petits passages entre Tris et Tobias, je ne ferai pas de commentaires tellement ils sont inutiles.

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