Dans ma quête de connaissance des classiques de la littérature, Dracula venait forcément s’intégrer à mon tableau de chasse.
Bram Stocker nous livre donc une oeuvre sous forme de roman épistolaire où les protagonistes nous font part de leurs cauchemars et pensées sous diverses lettres et journaux intimes.
Le style de Bram Stocker est un bon compromis mêlant fantastique tout en ajoutant une pointe de noirceur au récit même si pour moi l’écriture traîne en longueur rendant le récit beaucoup trop long pour ce qu’il avait vraiment à proposer.
Pourtant tout avait bien bien commencé au début du roman où on est tout de suite plongé dans le journal de Jonathan Harker envoyé en Transylvannie pour faire affaire avec son mystérieux client : le Comte Dracula où ce dernier va le contraindre d’être son hôte.
D’ailleurs durant cette partie, j’ai fortement appréciée le fait de me retrouver dans des contrées éloigné au fin fond de l’Europe Orientale.
Seulement voilà, au fur et à mesure le récit s’essouffle marqué d’inlassable répétitions.
Alors j’ai réussi à être réceptive jusqu’à ce qu’advienne le terrible sort qui frappe Lucy (seule personnage pour lequel j'ai éprouvée de l'empathie) mais après, le récit perd de son intérêt.
Le livre s’étend sur des longueurs ainsi que des passages rébarbatifs qui n’ont fait que provoquer un lassement perpétuel jusqu’à la fin de cette lecture.
Le côté romantisme était selon moi trop exacerbé et m’a véritablement ennuyé (d’ailleurs ces passages sont trop présent à en devenir usant !).
Aussi, le personnage de Mina m’a totalement laissée de glace et je n’ai pas du tout été touché par son sort. Elle aurait pu crever, ça m'aurait pas dérangée, j'aurais préférée que ce soit elle plutôt que Lucy. C'est d’ailleurs embêtant vu que j'ai dû suivre son personnage jusqu'au bout de ces interminables 600 pages.
Aussi, toutes les passions et dévotions qu’ont les autres protagonistes à son sujet m’a fortement ennuyée, puis c'est tellement exagéré, ça en serait quasi-drôle .
Il y a aussi selon moi trop de zones d’ombres qui persistent : j’aimerais bien savoir comment Jonathan Harker ait pu s’évader du château du comte Dracula où il était retenu prisonnier, quel était le rôle de Renfield, le patient du docteur Steward…
Et la fin est selon moi beaucoup trop vite expédié, déjà assez longue comme ça j’en arrive à la trouver plate et sans aucun rebondissement ni suspens ce qui est fort dommage, je suppose que c’est la clé du récit.
Là où je suis fortement resté assez surprise, c’est que ce roman au titre éponyme “Dracula”… n’en a que le nom !
Car durant tout le roman, je l’ai cherché le prétendu Dracula, il est pour moi totalement absent de ce récit et passe au troisième plan; un comble tout de même (suffit de lire la fin!).
Je me suis empressée de lire ce roman qui m'appelait, me hantait, mais n'a que partiellement réussi à me captiver.
Cependant, je ne regrette pas de l’avoir découvert.
Force est de constater que je n’ai pas plus que ça été bouleversé par ce classique de la littérature fantastique.