Un truc où il y a des dragons ne peut être mauvais même 28 ans après !
Même si je suis conscient des défauts de ce livre, force m'est de constater que, lorsque je l'ai lu pour la première fois en 1987 dans sa version des Editions Carrere, j'ai eu le choc de ma vie ! A l'époque, mis à part Tolkien (dont je n'avais pas encore réussi à passer les 80 premières pages), très peu de longs romans de Fantasy étaient traduits, alors pensez, des cycles de plusieurs romans. Certes, je connaissais Elric et Conan, mais par des nouvelles... Feist, Eddings, Hobb, Gemmel, etc... Pas encore traduits ou difficillement trouvables, à condition d'en avoir entendu parler ! Pas d'Internet, seuls mes cours de paralittérature et la rubrique "Inspirations" de Casus Belli présentaient les "mauvais genres". Pour trouver un libraire spécialisé, il fallait courir à la capitale... Bref, j'ai dévoré ce bouquin dans la journée, prêté dans mon entourage et me suis rué sur les suites. Je pensais que c'était le top, je le crois encore un peu : Personages attachants et parfois ambigus (Tanis et surtout Raistlin), situations vraiment épiques, de l'humour (Tass et les Kenders en général) de la romance, et plein de dragons ! Tout ceci contribue à faire de la saga Dragonlance un classique de la littérature populaire qui vous fera passer de grands moments d'évasion si vous aimez la Fantasy épique et que le côté un peu "déjà vu/lu" ne vous choque pas