réflexion sur les frontières entre fiction et réalité

Bien sûr on pense tout de suite au Maître Garcia Marquez, et le nom même de Melquisedec m'a rappelé la prophétie de "cent ans de solitude" de Melquiades, mais l'écriture ici est sèche, épurée, elle n'est pas dans la séduction.
Et Lucio le bibliothécaire ne se laisse séduire ni par la détresse de son flls, ni par les livres faciles à ses yeux ni par un possible amour.
David Toscana ne nous laisse nous appesantir ni sur les causes (la faim, la sécheresse, la culpabilité ?) ni sur la résolution de l'énigme, un bon auteur ne s'y abaisserait pas.
Le Mexique reste au coeur de cet ouvrage avec Porfirio Diaz, qui finit ses jours à Paris, dont le règne de trente ans se termine avec l'insurrection de Francisco Villa.
domguyane
7
Écrit par

Cet utilisateur l'a également ajouté à ses listes Hispanoamérica et 2013 : lectures

Créée

le 10 juin 2013

Critique lue 243 fois

1 j'aime

domguyane

Écrit par

Critique lue 243 fois

1

D'autres avis sur El ultimo lector

El ultimo lector
MarianneL
6

Critique de El ultimo lector par MarianneL

Dans le village accablé de sécheresse d’Icamole, Remigio découvre une petite fille morte au fond de son puits. Il cherche conseil auprès de son père Lucio, tombé dans la lecture par accident après le...

le 10 oct. 2013

4 j'aime

El ultimo lector
ArbitreDuMepris
7

Critique de El ultimo lector par ArbitreDuMepris

Que faire lorsque, peon d'un village insignifiant et sec comme le soleil, on perd sa femme presque bêtement, alors qu'elle est dans la force de l'âge, alors que c'est elle qui s'est occupé de faire...

le 9 nov. 2010

4 j'aime

El ultimo lector
domguyane
7

réflexion sur les frontières entre fiction et réalité

Bien sûr on pense tout de suite au Maître Garcia Marquez, et le nom même de Melquisedec m'a rappelé la prophétie de "cent ans de solitude" de Melquiades, mais l'écriture ici est sèche, épurée, elle...

le 10 juin 2013

1 j'aime

Du même critique

37°2 le matin
domguyane
7

une film lumineux

je ne me souvenais plus que des scènes sur la plage, j'avais oublié combien la lumière est belle dans ce film, combien Dalle, même si le ton est parfois un peu faux, est belle en ingénue qui se...

le 24 juin 2011

13 j'aime

Bagdad Café
domguyane
8

Out of Rosenheim

Qui ne s'appelle Bagdad Café qu'en français. L'histoire d'une allemande larguée par son mec au milieu de nulle part, quelque part dans un motel entre LA et LV. Et la preuve qu'on peut vivre au...

le 19 oct. 2010

11 j'aime

Babe, le cochon devenu berger
domguyane
8

Critique de Babe, le cochon devenu berger par domguyane

D'abord c'est un film australien, et même qu'il a un petit air néo-zélandais, donc il ne peut pas être mauvais. Ensuite il était une fois un petit cochon nommé Babe. Un fermier, nommé lui-même...

le 18 sept. 2010

11 j'aime

3