Publié sur L'Homme qui lit :
Je suis en général assez bon lecteur, quand il ne s’agit pas d’essais politiques ou de bouquins pseudo-philosophiques sur le sens de la vie, de l’amour ou de la mort (le triptyque Coelho-Lévy-Musso). Il y a des bouquins que je déteste, qui m’ulcèrent, qui déclenchent des émotions négatives, mais des émotions quand même. Je les lis presque par masochisme, pour en éprouver la nullité. En tout cas, ce sont des livres dont je me souviens. Et malgré tout ça, entre les livres que j’adore et les livres que je déteste, il m’arrive de me lancer dans des bouquins avec lesquels je ne partage rien.
Mais rien de chez rien. Du genre, tu en as déjà lu un quart, et tu ne comprends toujours pas ce qui est censé se passer, où l’auteur t’emmène. Et puis arrivé à la moitié, tu restes perplexe face à tant d’indifférence, tu lis les pages presque mécaniquement, en pensant à ta liste de courses, ou si tu as bien fermé le robinet de la salle de bain. Mais quand même, tu continues, parce que tu te dis que si un éditeur a acheté les droits de ce bouquin en particulier, et a fait l’effort de le publier alors que des milliers de manuscrits sont refusés, c’est qu’il y a forcément quelque chose.
Et soudain l’histoire se termine et je me retrouve bien embêté, parce que j’ai tout de même envie de partager cette expérience de lecture, d’en résumer l’histoire sur ce blog, mais que… par où commencer ? C’est donc l’histoire d’Alby, qui est un type ordinaire, immature, asocial, peut-être même plutôt désagréable. Quand sa mère meurt, comme tous les types un peu bizarres, il compense par plus de bizarrerie, parce qu’on fond ça le touche quand même. Bon, le livre comporte un peu plus de détails, parce qu’il fait quand même 300 pages, mais en gros c’est un peu tout.