Je me félicite de m'être procurée les trois premiers tomes d'un coup, ça m'aurait embêté de devoir attendre avant de lire la suite. Avec ce premier tome, on entre vite dans le vif du sujet : un mathématicien renommé, Hari Seldon, prévoit la chute de l'Empire dans trois siècles et va élaborer un plan, à savoir la Fondation, pour tenter de limiter les dégâts.
Le récit s'étale sur plusieurs centaines d'années ce qui a comme conséquence directe une présentation (et fatalement une disparition) d'une flopée de personnages. Pas trop le temps de s'y attacher donc. Ce qui ici n'est certainement pas un défaut car chaque personnage va apporter sa pierre à l'édifice.
Le Cycle de Fondation est considéré comme un classique de la science-fiction ce qui se justifie aisément. En plus de nous offrir un récit passionnant et très facile d'accès (ne vous attendez pas à des mots compliqués toutes les deux phrases), il nous offre également une réflexion sur la condition humaine : comment ces hommes (malheureusement, les femmes sont un peu absentes ici), vont réagir, comment vont-ils influencer le cours du destin ?