
- On va voir si Gatsby est si magnifique, m’a dit J.-C. en s’agitant comme un beau diable dans notre chambre, le livre à la main.
Il chassait une mouche.
C’était dix jours au moins après que j’eus ouvert ce chef-d’œuvre pour la dernière fois, deux bonnes semaines avant que je ne m’y attèle à nouveau. Cette lecture-là aussi m’a pris cent ans. J’étais ailleurs, j’étais partout. Mais pas ici, ni en train de lire.
Mais, pour savoir s’il est magnifique, comme ne le dit pas Julie Wolkenstein dans sa traduction du titre, moi, je l’ai lu jusqu’au bout.
Comme j’aurais aimé m’allonger dans l’herbe et lire en seulement deux ou trois fois ce magnifique roman ! Prolonger mes plages de lecture, à défaut d’y être.