Quelle idée étrange, n'est-ce pas? Faire ma critique d'un livre que l'on a relu tant de fois depuis l'école primaire, c'est plutôt curieux.
Le plus dingue dans tout ça, c'est que mon enthousiasme pour l'école des sorciers n'a pas changé d'un pouce. De toute manière, j'aurai bien du mal à en dire plus que les autres critiques positives, au point qu'il serait plus simple de dire ce qui ne va pas.
Il y a en effet un point, c'est celui de quelques incohérences, si légères qu'elles disparaissent après la relecture, exceptée une quand on y pense: le cas de l'épreuve de potions.
On sait que Dumbledore était tenté d'aider Harry dans la quête qu'il menait alors, mais il ne faut pas oublier pourquoi le labyrinthe de la pierre avait été conçu: pour protéger cette dernière! Alors pourquoi présenter une énigme aux côtés des potions, alors que l'absence d'indications aurait mis à mal nos héros, certes, mais bien plus encore Quirrell.
Excepté ce passage, on pourrait reprocher à Rowling le trop plein de chants, une référence éventuelle à Tolkien mais pas nécessaire, mais c'est à peu près tout. J'ai adorer le lire, encore plus le relire, et le retrouver une nouvelle fois pour être sûr de n'avoir rien manquer, c'est toujours sympa.
par rapport aux films: Puisque j'ai revu les films il n'y a pas longtemps, c'est l'occasion dans chacune des critiques des livres d'en toucher un mot. L'adaptation de l'école des sorciers aura donc occulté des détails et changé quelques aspects. Au final, rien de bien grave, même s'il aurait été plus futé de maintenir Neville dans son rôle jusqu'au bout, quitte à rallonger un film qui au passage est très respectueux dans sa globalité.