Hypérion évoque en moi un doux sentiment de rage.
De ne pouvoir voyager dans l'espace.
La plupart des histoires, ancrées dans leur univers riche et passionnant, mettent en scène des personnes qui voyagent aisément entre les planètes, connaissent l'amour sur des îles paradisiaques qui flottent dans le ciel ou autres utopies soudainement incroyablement possibles.
La Terre me semble trop petite, lorsqu'il y a tant à explorer.
Ajouté à ça, toute une partie sur Keats (que je n'ai pas encore eu la chance de lire) et le problème de l'inspiration pour un auteur. C'est du genre grandiose dans un livre de SF.
Tellement d'éléments sont placés et distillés au long des pages que j'ai hâte de lire la suite, non seulement pour découvrir le fin mot de l'histoire, mais aussi pour ... euh, comprendre certains points.
Je crois qu'une relecture s'impose, l'univers est très dense.
Trop de choses à dire pour pouvoir écrire une critique structurée.
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