Pas une critique, juste 1 "copié-collé" du Résumé et Avis divers avec source. Commentaires fermés.

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Source : https://urlz.fr/gPji


Résumé :
Le matin du 11 février 2008, Raymond Smith, le mari de Joyce Carol Oates, s’est réveillé avec un mauvais rhume. Il respire mal et son épouse décide de l’emmener aux urgences où l’on diagnostique une pneumonie sans gravité. Pour plus de sûreté, on le garde en observation. Une semaine plus tard, au moment même où il devait rentrer chez lui, Raymond meurt d’une violente et soudaine infection nosocomiale. Sans avertissement ni préparation d’aucune sorte, Joyce est soudain confrontée à la terrible réalité du veuvage. Au vide. À l’absence sans merci. J’ai réussi à rester en vie est la chronique du combat d’une femme pour tenter de remonter de ce puits sans fond. De poursuivre une existence amputée du partenariat qui l’a soutenue et définie pendant près d’un demi-siècle. En proie à l’angoisse de la perte, à la désorientation de la survivante cernée par un cauchemar de démarches administratives, et les absurdités pathétiques du commerce du deuil, Oates décrit l’innommable expérience du chagrin, dont elle ne peut s’extraire qu’à grand peine, de temps à autre, en se tournant vers ses amis. Avec sa lucidité coutumière, parfois sous-tendue d’un humour noir irrésistible (quand, par exemple, elle se lamente sur l’absurdité des luxueux paniers gargantuesques de saucissons et de pop corn au chocolat déposés devant sa porte en manière de condoléances), elle nous offre à travers ce livre, qui ne ressemble à rien de ce qu’elle a écrit jusqu’ici, non seulement une émouvante histoire d’amour mais aussi le portrait d’une Joyce Carol Smith inconnue et formidablement attachante.


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Ladybirdy 05 novembre 2020


Il n'est pas plus tragique de survivre à la perte d'un être cher dans sa matière la plus inattendue. JCO nous confie dans ce récit, le départ soudain de son mari Ray après une pneumonie compliquée.
Elle raconte surtout avec une minutie d'orfèvre les moindres détails du deuil, de la souffrance, du vide. Elle passe les sentiments au peigne fin, son chagrin est gris et palpable face à moi petite lectrice.
Inévitablement arrive l'auto médication, ses réflexions sur cette camisole chimique, elle réfléchit au suicide, elle cite Sylvia Plath, donne la parole à Philipp Roth puis les souvenirs reviennent avec Ray. Les jours passent les uns après les autres. Ce n'est pour une fois -et bien appréciable- pas un de ces récits accident - deuil - renaissance. Il y a ici une réelle consistance palpable dans la peine et le vide.
J'ai pris le temps de lire ce récit dans cette période charnière. J'ai aimé trouver cet écho que l'être humain n'est pas infaillible, qu'il peut tomber, qu'on peut se dire « souffre, Ray /papa en valait la peine ». J'ai aimé me reconnaître dans ce récit où le chagrin est à sa place. Un peu partout. Dans un chat râleur, un arbre qui refleurit, des amis ou connaissances qui n'ont que faire du chagrin des autres, d'un médecin qui accuse, une tablette de médicaments,...
On peut souffrir parce que certaines personnes étaient si importantes et si belles que loin d'elles, le monde semble dépeuplé. L'espoir se joue bien plus tard quand on pourra se dire des mois plus tard comme Joyce, j'ai réussi à rester en vie.


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Marple 01 mars 2015


Après la mort inattendue de son mari depuis 47 ans et 25 jours, Joyce Carol Oates a terriblement souffert, mais elle a 'réussi à rester en vie', puis finalement à reprendre goût à la vie...
Son témoignage d'un deuil douloureux et intense, mais paradoxalement assez bref, m'a beaucoup intéressée et m'a par moments troublée. Alors même que JCO affirme se sentir désincarnée et dépersonnalisée, son livre ne l'est pas du tout, il relate certes des moments de désespoir, des rêveries de suicide ou des insomnies terribles, mais toujours avec émotion, chaleur et vie. La différence avec la froideur de L'année de la pensée magique de Joan Didon est d'ailleurs assez frappante.
Plus étonnant encore, il y a très vite de nombreux moments d'optimisme et de douceur : soirées avec des amis, mails de soutiens, échanges avec des étudiants, jardinage, retour du sommeil réparateur, nouvelles rencontres... Sans qu'on puisse douter de sa souffrance initiale ou de son amour pour Ray, JCO semble aller mieux très rapidement, signe probablement d'un instinct de vie et de bonheur très développé. Un rétablissement rapide assez incompréhensible pour moi qui ne fonctionne pas ainsi.
Je sors donc de ma lecture plutôt conquise et très intriguée, avec pas mal de choses à réfléchir et peut-être un jardin à planter. Pour finir, je me permets de conseiller aux éventuels futurs lecteurs de persévérer au-delà des 100 1ères pages un peu arides, la suite en vaut à mon sens la peine.
Challenge Pavés 19/xx


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pyrouette 09 mars 2014


Lire un livre sur le deuil et la dépression et se sentir bien en lisant un tel témoignage est une expérience étrange. Se reconnaître et revivre cet état d'âme est rassurant et déstabilisant.J'ai suivi Joyce dans la perte de ses repères, dans ses combats, ses questionnements, son ressenti, son humour aussi car nous pouvons être dépressifs sans perdre notre humour. Les moments de la journée où tout va bien, ceux où tout va mal, le nid refuge-grotte que représente le lit. Les médicaments qui soulagent et font dormir, comptés car il ne faut pas être en rupture de stock. Et puis il y a les autres face à notre état. Ceux qui nous évitent, ceux qui essayent de nous raisonner, ceux qui sont juste là, les amis. C'est un peu comme un film de notre vie où nous sommes juste spectateur, assis en face, un mouchoir à la main, des larmes dans les yeux et ce combat pour ne plus pleurer, pour ne plus souffrir et d'une manière ou d'une autre redevenir acteur de notre film, de notre vie. J'aime le style de l'Auteure dans ses romans, je le trouve encore plus bouleversant dans son témoignage. Joyce sait si bien parler des femmes et de leurs failles. Un témoignage à lire !
Lien : http://pyrouette.canalblog.c..


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nbocklandt 05 juillet 2018


Joyce Carol Oates nous relate son expérience de vie à partir du moment où son mari meurt (avec qui elle a vécu pendant 47 ans). Récit touchant d'une femme qui ne se voit pas vivre sans son mari. Et pourtant elle le devra. le suicide lui trotte dans la tête. Ce qui est curieux, c'est que ce n'est pas déprimant. Une femme érudite qui se réfère à tant d'autres écrivains, comme pour chercher une bouée de secours. Je l'ai lu parce que je pensais que c'était une biographie de sa vie entière. J'ai continué à le lire parce que c'est indéniablement BIEN écrit.


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kuroineko 07 janvier 2017


Avant de lire J'ai réussi à rester en vie, j'avais déjà lu une vingtaine des ouvrages de fiction (romans et nouvelles ) de Mme Oates.
J'ai abordé celui-ci avec à la fois de la curiosité et de l'appréhension. Non pas une curiosité avide, malsaine, voire morbide, pour le malheur d'une femme écrivain célèbre. Curiosité de savoir comment elle en était arrivée à la phrase qui forme le titre (même s'il ne correspond pas à la version originale, il est très beau ).
Et appréhension devant la manière dont elle allait parler de ce douloureux sujet. Je n'imaginais certes pas Joyce Carol Oates se répandant dans un récit larmoyant. Cette appréhension relève d'une méfiance plus générale pour ce type de témoignage qui me mettent un peu mal à l'aise et me donne une impression de voyeurisme.
Rien de tout cela dans ce livre. L'auteure rapporte les faits qui ont conduit son époux à l'hôpital, où il est décédé d'une infection attrapée à cet endroit où on devait le soigner.
Usant en même temps de pudeur et de précision, elle raconte le choc, l'incompréhension, le désarroi, la colère, la souffrance, le chagrin, ... La perte.
Elle expose les nuits d'insomnie, toutes les premières fois "post-mortem", les impressions qu'il va franchir la porte du bureau. Tous ces chocs terriblement douloureux qui surviennent après la perte de cet être cher. Il était son compagnon de vie et son partenaire dans l'univers de la littérature.
Le titre de cet ouvrage prend sens après la dépression, après les sirènes tentatrices du suicide. Oui, réussir à rester en vie est une victoire après une lutte ô combien déchirante et rude et longue.
L'écriture de l'auteure reste fidèle à elle-même. Une plume nette et précise. Malgré le sujet grave, son ironie n'est jamais très loin, réussissant à faire sourire le lecteur, voire s' esclaffer. Aux États-Unis, il semble de bon ton d'envoyer à une personne en deuil des colis contenant de véritables paniers garnis. Compte tenu de sa notoriété, ils arrivent par livreur, issus pour la plupart d'épiceries fines. Et toujours du fait de son statut reconnu, elle décrit avec brio le défilé des livreurs se croisant sans cesse à sa porte et ironise sur les bienfaits des saucissons artisanaux et des confiseries de luxe sur un coeur déchiré par la perte et le deuil. Quel morceau d'anthologie!
J'ai lu ce magnifique et émouvant récit la gorge bien souvent nouée serré. J'ai ressenti beaucoup de compassion pour cette souffrance et cette femme dans l'épreuve.
Depuis ma première lecture, je suis subjuguée par le talent de Mme Oates romancière et nouvelliste. Après ce livre, je suis admirative devant la femme prénommée Joyce Carol. Cette femme, je l'ai ici découverte, dans les limites qu'elle - même a fixées.
J'ai lu depuis d'autres oeuvres fictionnelles. Que je vois avec un regard différent. Mais toujours époustouflé par sa production, tant en quantité qu'en qualité.


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Extraits critiques presse


LeFigaro   18 mars 2021

La violence, le deuil, le salut par la littérature: la romancière américaine poursuit son exploration des maux de son pays.
Lire la critique sur le site : LeFigaro


L'express   19 décembre 2011

Avec l'ironie glacée qui lui a toujours servi de signature, elle entre aussi dans les coulisses du deuil et raconte comment elle a dû faire bonne figure pour improviser son rôle de veuve en ravalant ses larmes. Son livre est la chronique d'une "chute libre" et, peu à peu, le récit d'une victoire: rester en vie.
Lire la critique sur le site : Lexpress


LaLibreBelgique   13 décembre 2011

Le livre, parfois bouleversant, toujours si humain, s’achève un an après la mort du mari quand JCO peut afficher cette triste victoire : "le jour du premier anniversaire de la mort de son mari, la veuve devrait se dire : j’ai réussi à rester en vie". On sait que, depuis, JCO s’est remariée.
Lire la critique sur le site : LaLibreBelgique


Telerama   09 novembre 2011

Ces microfictions rédigées en italique sont des bouffées d'oxygène pleines d'humour noir, qui montrent la force de recyclage de l'imagination, rumination altière d'espoirs déchus et d'illusions réparatrices.
Lire la critique sur le site : Telerama


LeMonde   04 novembre 2011

Le résultat est bouleversant. Jamais larmoyant. Parfois même drôle - par exemple quand le livre tourne au "Manuel de la veuve" ou quand l'auteur décrit certains rituels absurdes comme ces "corbeilles de condoléances de luxe" qu'on envoie aux Etats-Unis pour les deuils ("Les gens s'imaginent-ils que truffes et pâté de foie gras adoucissent le chagrin ?").
Lire la critique sur le site : LeMonde


Lexpress   11 octobre 2011

Joyce Carol Oates tombe le masque en racontant sa propre expérience du chagrin et du deuil. Des sentiments de désarroi profond provoqué par la mort inattendue de son mari Raymond.
Lire la critique sur le site : Lexpress

Jean-2022
9
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le 20 nov. 2021

Critique lue 204 fois

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