Quand les histoires catastrophes flirtent avec la biologie.

Le littéraire que je suis a souvent beaucoup de mal à regarder un film (ou une série) peu après avoir lu le livre d’origine ; d’autant plus si la lecture m’a plu. En effet, il est impossible d’adapter fidèlement tout un ouvrage (impossible et peu intéressant au final – tout le principe de l’adaptation ne devrait-il pas résider dans l’appropriation personnelle de chacun ?! mais je m’égare). L’exercice inverse est intéressant et c’est ce qui s’est passé ici.

Bien évidemment, j’ai vu le film de Spielberg il y a de nombreuses années et je l’avais déjà revu et encore revu avant que le roman ne me tombe entre les mains (et je l’avoue, c’est un de mes films préférés). Du coup, j’en ai pris plein la face quand la conception que je me faisais de certains personnages, voire dinosaures, ne correspondait en rien à celle imaginée par Crichton (pour n’en citer que deux : l’avocat et John Hammond).

Si l’on met de côté cette révélation fracassante, le livre m’a plutôt plu, sans me transcender pour autant (comme le prouve ma note d’ailleurs). Très technique (un peu trop même – les dizaines de pages sur la bio et la physique ne sont pas spécialement ma tasse de thé), il permet de passer un bon moment et de s’amuser en lisant des gens se faire bouffer par des dinosaures.