Le nouveau roman de Frédéric Beigbeder – que j'ai hâte d'attaquer – étant une fiction inspirée de la vie de J.D. Salinger, j'ai décidé de lire un des livres de cet auteur avant de commencer celui de mon bien-aimé iconoclaste barbu. Et quoi de mieux pour cela que "L'attrape-cœurs", que d'aucuns considèrent comme la meilleure œuvre de l'écrivain américain et qu'ils classent parmi les classiques de la littérature.
Le livre relate l'histoire de Holden Caulfield, adolescent qui cherche sa place dans la société des années 50, insistant sur la difficulté du passage à l'âge adulte. J'ai beaucoup aimé le ton et le langage utilisé par l'auteur qui, s'il ne choque pas outre mesure de nos jours, à été sujet à controverse à sa sortie, en 1951.
Au niveau du style, j'ai été quelque peu dérangé par les phrases courtes qui jalonnent le récit : je n'aime pas les phrases courtes ! Peu de virgules, et encore moins de points-virgules, mais des points en veux-tu en voilà ; beaucoup de phrases qui ne dépassent pas les quatre ou cinq mots...
Mais cela n'enlève rien à la qualité de l'écriture et du récit, c'est juste moi qui chipote, un vrai emmerdeur !