Je découvre enfin cet auteur suisse dont tout le monde parle depuis quelques années. Forcément, je décide de m'attaquer au tout dernier roman de Joël Dicker et cette énigme de la chambre 622...
Pas de comparaisons à faire dans mon cas, sauf la promesse solennelle de vite lire ses autres livres ! Pourquoi donc ? Parce que je viens de me prendre une très grosse claque, le genre qui retourne bien comme il faut !
Alors non, pour ma part je ne range pas l'auteur dans la catégorie des Musso & Cie : absolument rien à voir ! Bien au contraire, j'ai trouvé le tissage de l'intrigue diabolique et brillant ! Pouah !
Le lecteur se fait bringuebaler dans tous les sens, tel un vulgaire pantin ! Fausses pistes, chausses trappes, rebondissements, bref, le tout mené tambour battant par une galerie de personnages fantastiques (et fantasques), des allers retours chronologiques à la pelle, un roman dans le roman... Il y aurait tant à en dire (mais point la place ici). J'ai été très touché par le vibrant et poignant hommage que l'auteur rend à son regretté éditeur - hommage qui s'insère à merveille dans le(s) roman(s).
Enfin, les thématiques pertinentes et sociétales : l'argent fait-il le bonheur ? Et l'amour dans tout ça ? Et la place du bonheur dans cet univers cupide et matérialiste ? C'est sans compter la nature humaine, vicieuse, égoïste et manipulatrice...
Un très grand roman aux frontières du thriller, de l'espionnage et du polar !
Un pitch de génie : un crime a été commis, nous ne connaissons ni la victime, ni le meurtrier ! Efficace et addictif ! Un auteur incontournable à lire (et pas pour suivre la mode) !
[#citation] : " La vie est un roman dont on sait déjà comment il se termine : à la fin, le héros meurt. Le plus important n'est donc pas comment notre histoire s'achève, mais comment nous en remplissons les pages. Car la vie, comme un roman, doit être une aventure. "