L’histoire de cet homme presque dépourvu de sentiment mais se décrivant heureux semblait passionnante. Des sentiments tellement peu nombreux que recouverts par ses besoins physiques (faim, sommeil, chaleur, etc.).
Néanmoins j’ai été étranger à la lecture des faits divers de sa vie : sa perception lors de l’enterrement et lors de l’affaire avec l’arabe. Seules les histoires avec Marie ainsi que les discussions avec ses amis m’ont paru assez intéressantes car il présentait son manque d’intérêt et de sentiments. Je n’ai pas apprécié la lecture malgré l’intérêt et l’empathie dégagés par ce personnage.
La vidéo de JPDepotte sur YouTube montre bien la richesse de ce roman et le questionnement sur l’absurdité de notre société mais comme souvent avec ce genre de roman, la richesse n’est pas accessible. Ou peut être suis-je trop bête ? La moyenne pour l’histoire, la note maximale pour la réflexion philosophique que je n’ai pas su avoir seul.
En vrac : manque d’empathie exacerbé chez l’étrangé pour montrer le manque d’empathie de la sciété, absurdité de la société (chef de l’asile, justice), désincarnation des victimes pour créer de l’empathie pour l’auteur des faits, utilisation de notre empathie pour s’attacher à un personnage sans empathie pour voir l’absurdité de la société.