Comme tous les grands auteurs de séries, Robin Hobb a une vision de l'ensemble de son œuvre dès la première phrase du premier roman. Dans ce 6eme tome (en édition française, en fait la fin du 2eme livre... Bref), les itinéraires des serpents et de la famille Vestrit se rejoignent.
On comprend pourquoi le personnage de Malta, longtemps décrite comme une adolescente peste et naïve, a eu autant de place dans les tomes précédents. Elle devient une clé de l'intrigue.
Le lecteur curieux découvrira également le désert des pluies en détail. L'origine des Vivenef est révélée.
Si vous êtes arrivés jusqu'au 5eme tome, pas de surprises quant à la qualité de ce roman, égale aux précédents.
Comme d'habitude, la traduction des aventuriers de la mer reste un cran en dessous de celle de l'assassin Royal. Dommage qu'Arnaud Mousnier-Lompré n'ait pas pu, pas voulu, ou ne se soit pas vu proposer la traduction des tomes 4,5 et 6.