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"Le drame de l'âme"
L'homme qui rit, resté pensant longtemps le roman le plus méconnu de ce géant qu'est Hugo. Critiqué, surtout à sa sortie, il est aujourd'hui progressivement réhabilité. Il faut dire que ce roman...
le 3 avr. 2010
28 j'aime
Smiley face.
Alors en plein exil, Victor Hugo a l'idée d'écrire un roman tiré de ses recherches sur l'aristocratie anglaise, récit qui va petit à petit grandir et s'avérer plus ambitieux que prévu.
A l'instar du "Moby Dick" de Melville, "L'homme qui rit" ne raconte finalement pas grand chose du point de vue de l'intrigue, facilement condensable en 200 pages (sur plus de 800, tout de même !), axé d'avantage sur les connaissances en histoire de Victor Hugo et sur ses réflexions philosophiques. Un pavé pas toujours accessible donc, qui devrait en décourager plus d'un.
Mais à côté de son aspect parfois abscon, "L'homme qui rit" est une véritable merveille d'écriture, oeuvre profondément humaniste et personnelle pour Hugo, où l'auteur en profite pour régler ses comptes avec le pouvoir en place, faisant de son personnage principal une véritable métaphore ambulante sur l'oppression d'un peuple par une élite aveugle et superficielle.
Une oeuvre courageuse et virulente, d'une infinie poésie et baignant dans un romantisme douloureux, qui demandera une certaine concentration de la part du lecteur mais qui m'a donné la douce impression de slider sur les mots d'Hugo.
A l'instar du "Moby Dick" de Melville, "L'homme qui rit" ne raconte finalement pas grand chose du point de vue de l'intrigue, facilement condensable en 200 pages (sur plus de 800, tout de même !), axé d'avantage sur les connaissances en histoire de Victor Hugo et sur ses réflexions philosophiques. Un pavé pas toujours accessible donc, qui devrait en décourager plus d'un.
Mais à côté de son aspect parfois abscon, "L'homme qui rit" est une véritable merveille d'écriture, oeuvre profondément humaniste et personnelle pour Hugo, où l'auteur en profite pour régler ses comptes avec le pouvoir en place, faisant de son personnage principal une véritable métaphore ambulante sur l'oppression d'un peuple par une élite aveugle et superficielle.
Une oeuvre courageuse et virulente, d'une infinie poésie et baignant dans un romantisme douloureux, qui demandera une certaine concentration de la part du lecteur mais qui m'a donné la douce impression de slider sur les mots d'Hugo.
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le 6 janv. 2013
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