"Le kitsch, c’est la station de correspondance entre l’être et l’oubli."

Un livre qui soulève des questions sur la linéarité de la vie de l'homme dans le monde, et le rapport qu'il doit avoir à l'amour (le livre raconte une histoire d'amour entre Tomas, époux infidèle par nature, et Teresa, deux Tchèques), à la religion, et à la mort. Kundera oppose deux notions fondamentales, la légèreté et la pesanteur, entre lesquelles les hommes cherchent un équilibre. L'homme vit dans un monde léger, trop léger (insoutenable) au regard du poids du destin et de l'unicité de la vie, auxquels on ne peut échapper.
Ce livre remet en question la place de l'homme, et pose la problématique de ce que Kundera appelle le "kitsch", création artificielle, négation de la "merde". Le kitsch constitue ainsi une sorte de voile entre le regard de l'homme et le monde réel : c'est ce qu'il veut voir, plutôt que ce qu'il voit. Ainsi, lors de la mort, on se rappelle du défunt non pas pour ce qu'il a été, mais pour son kitsch, ce dont on a envie de se rappeler.

Jicepicco
10
Écrit par

Cet utilisateur l'a également ajouté à sa liste Top 10 Livres

Créée

le 20 oct. 2015

Critique lue 383 fois

Jicepicco

Écrit par

Critique lue 383 fois

D'autres avis sur L'Insoutenable Légèreté de l'être

L'Insoutenable Légèreté de l'être
Rawi
8

Ne pouvoir vivre qu'une vie, c'est comme ne pas vivre du tout !

Tereza et Tomas ! J'ai lu ce roman plusieurs fois. A chaque fois je l'aime un peu plus. J'ai vu l'adaptation, pas si mal, même si elle met de côté tout un pan de la réflexion abordée dans le roman...

Par

le 26 janv. 2014

58 j'aime

7

L'Insoutenable Légèreté de l'être
Babalou
10

"Alors, que choisir ? La pesanteur ou la légèreté ?"

L'insoutenable légèreté de l'être, c'est d'abord un titre magnifique, pour lequel on aurait seul envie de lire ce livre. Puis c'est l'histoire d'hommes et de femmes pris dans la Vie, traçant leur...

le 9 déc. 2011

46 j'aime

3

L'Insoutenable Légèreté de l'être
About
5

Critique de L'Insoutenable Légèreté de l'être par About

Rien de très abstrus dans l'Insoutenable légèreté de l'être, juste des dynamiques desquelles il faut bien revoir la pertinence à la baisse. Pour récapituler le procédé, deux plateaux d'une balance...

le 19 avr. 2012

30 j'aime

8

Du même critique

Le Pendule de Foucault
Jicepicco
8

Accrochez-vous !

Premièrement, un livre très dense : près de 900 pages, remplies de références historiques, religieuses, ésotériques, magiques... A en perdre le lecteur... Mais si la trame de fond reste assez simple,...

le 23 oct. 2015

Fahrenheit 451
Jicepicco
8

Brûler les livres

Dans la société décrite dans cette contre-utopie, les livres sont bannis, et traqués par les pompiers, chargés d'arrêter tous les détenteurs de livres, et de brûler leur maison. La délation est...

le 20 oct. 2015

L'Insoutenable Légèreté de l'être
Jicepicco
10

"Le kitsch, c’est la station de correspondance entre l’être et l’oubli."

Un livre qui soulève des questions sur la linéarité de la vie de l'homme dans le monde, et le rapport qu'il doit avoir à l'amour (le livre raconte une histoire d'amour entre Tomas, époux infidèle par...

le 20 oct. 2015