Vous pensiez que Suzanne Collins n’avait plus rien à raconter concernant Hunger Games ?
Détrompez-vous ! Si la première trilogie avait conclu l’arc narratif de Katniss Everdeen, le très vaste univers dans lequel prend place Hunger Games à encore beaucoup à nous montrer !


C’est ainsi que le 19 mai 2020 est sorti « La Ballade du Serpent et de L’Oiseau Chanteur », quatrième opus de la célèbre saga, un préquel mettant en scène la jeunesse du président Snow ainsi que la création des Jeux de la faim tels que nous les connaissons aujourd’hui.


Si vous vous attendez à de la violence et du sang, « La Ballade du Serpent et de l’Oiseau chanteur » n’est pas le livre qu’il vous faut. Ce quatrième opus va principalement s’attarder sur l’envers du décor des Hunger Games, sur la manière dont les mentors vivent les jeux et nous montre comment le gouvernement s’y est pris pour médiatiser une émission qui été sur le déclin; l’aspect Politique y est donc très développé.


Faire du président Snow, un personnage détesté de tous, le héros principal d’un roman est un pari extrêmement osé. Cela dit, le jeune Coriolanus Snow s’avère vite très attachant, sa personnalité travaillée fait de lui un personnage complexe et cohérent. Bien entendu, son grand patriotisme envers le capitol et ses ambitions professionnelles légèrement démesurées lui joueront des tours.
Coriolanus est la plus grande réussite de ce nouvel opus d’Hunger Games. Il porte l’intrigue à lui seul et c’est son charisme qui nous pousse sans cesse à tourner les pages, ce qui n’est malheureusement pas le cas de tous les personnages…..


Que serait Hunger Games sans une histoire d’amour ?
Probablement de meilleurs romans dites-vous ? Et bien désolé de vous décevoir, mais La ballade du Serpent et de l’Oiseau Chanteur n’échappe pas au cliché du fameux Triangle Amoureux …
C’est ainsi que rentre en scène le personnage de Lucy Gray.
Lucy Gray, tribut du district 12, sera envoyée dans l’arène, et Coriolanus (son mentor) aura la lourde tache de tenter tant bien que mal de la faire gagner les jeux.
La relation pseudo-romantique entre Coriolanus et Lucy Gray s’avère malheureusement assez superficiel et stéréotypé.
Lucy Gray à pour principal but de donner une motivation à notre héros autre que l’ambition du pouvoir, et ainsi, permettant de l’humaniser d’avantage.


Le deuxième et principal défaut du roman est selon moi sa troisième partie, beaucoup moins inspirée que les deux précédentes. Bien-entendu, je ne vous spoilerai rien sur son contenu. Si toute l’introduction ainsi que la partie 2, mettant en scène les Hunger Games, nous permettait d’en apprendre plus sur l’univers et la vie au capitol, la partie trois s’avère quant à elle, assez longue et ennuyeuse. Pas inintéressante, mais malheureusement plutôt redondante.
De plus, l’arc narratif de certains personnages (dont celui de Lucy Gray) débouche sur une conclusion complètement bâclé…


Ne vous méprenez pas, malgré tout ce que je viens de dire, j’ai adoré ce dernier volet de la saga Hunger Games !
L’envers du décor des jeux de la faim est passionnant à découvrir, l’intrigue est pleine de rebondissement et Coriolanus est l’un des personnages les plus charismatiques de toute la saga.
Cela dit, il est quasiment indispensable d’avoir lu la première trilogie pour apprécier ce tome 4.


La Ballade du Serpent et de l’Oiseau Chanteur est avant tout destiné aux fans, dans le cas contraire, mieux vaut passer votre chemin.


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Bastien Charlopeau

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le 19 août 2020

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