Changement total de style complètement voulu par l'auteur si j'en crois la post-face de l'édition que j'ai lue. Pour ma part je n'ai pas apprécié plus que cela, je ne saurais trop dire pourquoi, mais ma cadence de lecture et mon plaisir à lire étaient nettement en dessous de ce que j'ai vécu avec Germinal ou L'Assommoir. Le seul moment que j'ai trouvé palpitant, c'est à la fin, avec la tragédie ourdie par Flore. A part cela, le rythme est assez lent et poussif. Il faut dire que c'est beaucoup plus riche en descriptions et plus pauvre en dialogues que les deux autres œuvres sus-nommées.
Comme dans la majeure partie des œuvres de Zola que j'ai lues, tout est triste, les gens ne parviennent pas à être heureux, le côté noir de l'humanité s'exprime, et ça finit mal.
J'ai apprécié le parallèle entre Lantier, sa relation amoureuse avec Séverine, et La Lison: la bête humaine, c'est lui, c'est aussi sa machine, et lorsqu'il tombe amoureux de Séverine, c'est son premier amour, La Lison, qui trinque.
J'ai néanmoins réussi à finir son trop de mal cette lecture, pas mon Zola préféré, mais pas dénué d'intérêt non plus.