Je suis venue te lire... - Autopsy of a murderer
J’ai du mal à pondre ce post. Peut-être parce que j’ai un mouchoir dans une main et que taper à deux doigts, ça prend du temps.
Pourtant, La Cité des Jarres fut vraiment un bon moment de lecture. Je me suis laissée prendre au jeu avec enthousiasme, je l’ai lu vite et je pense même qu’à un moment, J.-C. a eu droit à un « chut, je lis » avec le petit claquement de langue exaspéré qui va avec.
Tout commence avec le cadavre d’un vieux solitaire, trois mots griffonnés à la hâte et un inspecteur (pour ceux qui connaissent Indridason, c’est une enquête de l’inspecteur Erlendur Sveinsson), vieillissant, perclus de vieilles douleurs physiques et psychologiques.
« - N’avons nous pas affaire à un meurtre typiquement islandais ? demanda Sigurdur Oli, entré sans qu’Erlendur le remarque, debout à côté du cadavre.
- Hein ? répondit Erlendur, absorbé dans ses pensées.
- Un truc dégoûtant, gratuit et commis sans même essayer de le maquiller, de brouiller les pistes ou de dissimuler les preuves.
- Oui, oui, répondit Erlendur. Un meurtre islandais, bête et méchant ».
Ce que ne savent pas les enquêteurs à ce stade, c’est que oui, justement le meurtre est typiquement islandais. Pas parce qu’il est bête et méchant comme ils l’imaginent, mais plutôt parce que le meurtrier n’aurait jamais eu ce mobile ailleurs qu’en Islande, justement.