Aujourd’hui, Le seigneur des anneaux, c’est, pour beaucoup, les films de Peter Jackson. Mais, grâce à Suzie, je peux maintenant vous parler des romans !
Pas de grandes surprises dans le pitch : Bilbon se fait vieux et quitte la comté, laissant son anneau à Frodon. Gandalf a, dans le même temps, vent de sombres événements qui se déclenchent. Et surtout que Sauron veut récupérer son anneau unique. Frodon entame donc un long voyage dans le but de détruire l’anneau.
Et c’est donc 697 pages d’aventures et de découvertes qui vous attendent. On entre dans un monde de fantasy parfaitement rôdé, parfaitement décrit et pensé. Chaque terme employé, chaque décor traversé, semble naturel, ne semble jamais présent par nécessité, mais bien utilisé par une communauté (traduit ici par Compagnie) soudé, même si chacun a ses objectifs. Pour le lecteur qui connait les films, il apprend à redécouvrir les personnages, parfois légérement différent, mais pas de beaucoup. Et on a le plaisir également de découvrir des séquences qui ont été banni des films (le personnage de Tom Bombadil est un bon exemple), certainement par nécessité, mais qui font ici plaisir à lire. Jamais je n’ai eu l’impression de tout connaitre, et je me suis plongé sans difficulté dans cette oeuvre qui mérite bel et bien les éloges !