La Curée
7.4
La Curée

livre de Émile Zola (1871)


Deuxième roman du cycle des Rougon-Macquart,



La Curée reprend le bal des profiteurs dans la lignée de La Fortune des Rougon en emmenant les frères ambitieux de Plassans à Paris, lieu plus apte à assouvir leurs soifs de pouvoir, de manigances et de richesses étalées. Émile Zola raconte ici, à travers la fortune d’Aristide Saccard, le plus jeune des trois fils de Pierre et de Félicité Rougon, spéculateur avide et sans scrupule au cœur de la destruction de la capitale en pleine transformation haussmannienne, l’économie optimiste et trompeuse du Second Empire, l’enrichissement bourgeois, une course sanglante et futile à l’apparence.



Une fratrie provinciale de bêtes aux dents longues.



« Aristide Rougon s’abattit sur Paris, au lendemain du 2 Décembre, avec ce flair des oiseaux de proie qui sentent de loin le champ de bataille. (…) Il accourrait, enrageant d’avoir fait fausse route, maudissant la province, parlant de Paris avec des appétits de loup, jurant « qu’il ne serait plus si bête » ; et le sourire aigu dont il accompagnait ces mots prenait une terrible signification sur ses lèvres minces. »


Dignes fils de leur père couronné de succès à Plassans, l’aîné Eugène et le benjamin Aristide investissent la capitale. Ce dernier est impatient d’y croquer, et dès son arrivée, « il éprouva l’âpre besoin de courir Paris, de battre de ses gros souliers de provincial ce pavé brûlant d’où il comptait faire jaillir des millions. Ce fut une vraie prise de possession. » Si la réussite d’Eugène Rougon est déjà accomplie, député de l’Empire, il n’est qu’un marchepied sur lequel Aristide se hisse aux moments opportuns. Tout comme il sait s’appuyer sur les manigances de sa sœur, madame Sidonie, veuve procédurière aux oreilles discrètes et aux manigances constantes. Manigances politiques et manipulations immobilières douteuses, tous les trois forment un tableau de l’égoïste ambition, à l’image de leurs parents, concentrés sur leurs affaires secrètes, ne partageant avec l’autre que l’information nécessaire à leurs propres besoins ponctuels. Ainsi Aristide « entendait ne partager son idée avec personne, sachant qu’au jour du butin il y aurait bien assez de corbeaux planant au-dessus de la ville éventrée. »


Placé par son aîné dans les bureaux de l’Hôtel de Ville, l’homme y élabore ses projets d’enrichissement en spéculant sur les promesses de la bulle immobilière extraordinaire née de la modernisation de la vieille cité. C’est l’époque des grands travaux haussmanniens : de larges boulevards entaillent la ville, éventrent sur leur passage des quartiers entiers au prix d’expropriations nombreuses. Depuis les couloirs de l’administration municipale, Aristide acquiert, avec l’aide de prête-noms et à travers des sociétés écrans, des immeubles promis à l’anéantissement et manipule pour se les faire racheter par la ville au plus haut prix. Comédien de l’honneur guidé par l’ambition, Aristide « vivait ainsi dans une sorte d’autorité supérieure à son emploi, qui lui permettait d’ouvrir certaines portes et de mettre le nez dans certains cartons, sans que ses indiscrétions parussent coupables. On le vit, pendant deux ans, rôder dans tous les couloirs, s’oublier dans toutes les salles, (…) il avait une façon carrée d’ouvrir les portes, de traverser les pièces, un papier à la main, l’air absorbé, d’un pas si lent et si régulier, qu’il ne perdait pas un mot des conversations. » Après la mort de sa première épouse, Aristide saisit sa chance, trouve une jeune fille grassement dotée à marier afin de lancer ses manœuvres immobilières, et n’hésite pas à porter fièrement sa vanité aux yeux de tous, « veuf qui s’était vendu pour l’épouser, et qui avait troqué son nom de Rougon contre ce nom de Saccard, dont les deux syllabes sèches avaient sonné à ses oreilles, la première fois, avec la brutalité de deux râteaux ramassant de l’or ».


Dévoré d’ambition, Aristide s’y donne pleinement : « Cet homme était une volonté. Depuis dix ans, elle le voyait dans la forge, dans les éclats du métal rougi, la chair brûlée, haletant, tapant toujours, soulevant des marteaux vingt fois trop lourds pour ses bras, au risque de s’écraser lui-même. Elle le comprenait maintenant ; il lui apparaissait grandi par cet effort surhumain, par cette coquinerie énorme, cette idée fixe d’une immense fortune immédiate. »



Une famille qui trompe l’ennui dans l’opulence.



Autour de lui gravitent deux êtres phares de la décadence contemporaine. Entre une jeune épouse obnubilée par ses toilettes et un jeune fils oisif, la famille Saccard c’est le tout Paris du Second Empire, des pères machiavéliques portés sur l’argent, des jeunes épouses gâtées de soieries et de bijoux qui s’oublient dans la luxure et jonglent avec leurs riches amants, et de jeunes inutiles débauchés dans l’ennui.


Renée a vingt ans quand ce mariage l’émancipe d’un père strict. Délaissée par un époux toujours à ses affaires, elle plonge avec délice dans les futilités de l’époque : salons et bals, amants et promenades, confort des soieries et désir de briller toujours plus que les autres fleurs.



Renée c’est l’apparence et la volupté :



« Quand Renée entra, il y eut un murmure d’admiration. Elle était vraiment divine. (…) la jeune femme semblait sortir toute nue de sa gaine de tulle et de satin, pareille à une de ces nymphes dont le buste se dégage des chênes sacrés ; et sa gorge blanche, son corps souple était déjà si heureux de sa demi-liberté que le regard s’attendait toujours à voir peu à peu le corsage et les jupes glisser, comme le vêtement d’une baigneuse, folle de sa chair. » Dans l’hôtel particulier adossé au parc Monceau où elle réside, elle comble l’ennui en épanouissant ses désirs dans une atmosphère particulière, « Un amour immense, un besoin de volupté, flottait dans cette nef close, où bouillait la sève ardente des tropiques. (…) Mais, dans cette musique étrange des odeurs, la phrase mélodique qui revenait toujours, dominant, étouffant les tendresses de la vanille et les acuités des orchidées, c’était cette odeur humaine, pénétrante, sensuelle, cette odeur d’amour qui s’échappe le matin de la chambre close de deux jeunes époux. » Son mariage, c’est à la fois une chance et une malédiction : « il la prenait, il la jetait dans cette vie à outrance, où sa pauvre tête se détraquait un peu plus tous les jours. »
Désespérément, la pauvre fille s’ennuie de tant d’indolence. Éternelle insatisfaite, quelque chose toujours lui manque : « Rien n’est drôle, décidément. C’est à mourir… Je le disais bien, il faudrait autre chose ; tu comprends, moi, je ne devine pas ; mais autre chose, quelque chose qui n’arrivât à personne, qu’on ne rencontrât pas tous les jours, qui fût une jouissance rare, inconnue. »


Face à elle, le jeune Maxime, fils du premier mariage, provincial monté rejoindre son père, vit



les joies fainéantes de l’opulence.



Nourri au portefeuille paternel, Maxime ne travaille pas et accompagne sa belle-mère en décadence, suivant le ton de l’époque.
« Sans doute Maxime sentit tout le mauvais ton qu’il y avait à trouver la vie drôle. S’il était encore assez jeune pour se livrer à un élan d’heureuse admiration, il avait un égoïsme trop large, une indifférence trop railleuse, il éprouvait déjà trop de lassitude réelle, pour ne pas se déclarer écœuré, blasé, fini. D’ordinaire, il mettait quelque gloire à cet aveu. »


Maxime, fils d’Aristide, petit-fils de Pierre et de Félicité, descendant de la vieille Fouque : « La race des Rougon s’affinait en lui, devenait délicate et vicieuse. (…) un singulier mélange, heurté et comme disséminé, des appétits furieux de son père et des abandons, des mollesses de sa mère, il était un produit défectueux, où les défauts des parents se complétaient et s’empiraient. (…) Mais ce qu’il avait de caractéristique, c’était surtout les yeux, deux trous bleus, clairs et souriants, des miroirs de coquette, derrière lesquels on apercevait tout le vide du cerveau. » Émile Zola continue de raconter la dégénérescence héréditaire d’une famille, amenant dès ce second volume, l’évidence d’une impasse génétique où la vie s’étiole.
Continue d’insister sur le vide qui anime ses conquérants.


L’hôtel particulier, où Aristide, Renée et Maxime se croisent sans vivre ensemble, devient



la scène parisienne



où se mêlent espoirs vaniteux et drames relatifs. Un laboratoire d’observation des intrigues de la bonne société du Second Empire.


C’est d’abord un cocon de sécurité pour les bourgeois confortés dans leur situation indispensable à l’économie du pays, « la société, sauvée encore une fois, se félicitait, se reposait, faisait la grasse matinée, maintenant qu’un gouvernement fort la protégeait et lui ôtait jusqu’au souci de penser et de régler ses affaires. » Les oisifs y sont à l’abri du besoin et du peuple, entretenus et emportés par l’incessant bourdonnement d’Aristide. « L’éternel coup de vent qui entrait dans l’appartement de la rue de Rivoli et en faisait battre les portes souffla plus fort, à mesure que Maxime grandit, que Saccard élargit le cercle de ses opérations, et que Renée mit plus de fièvre dans sa recherche d’une jouissance inconnue. Ces trois êtres finirent par y mener une existence étonnante de liberté et de folie. » C’est là que se délite l’élite bourgeoise, là qu’elle étale son insouciance et son inconscience dans les plaisirs pétillants. C’est un lieu de représentation, la scène de spectacle mondain, un théâtre social : « Les rangées de fauteuils offraient la plus étonnante cohue de marquises, de châtelaines, de laitières, d’espagnoles, de bergères, de sultanes ; tandis que la masse compacte des habits noirs mettait une grande tache sombre, à côté de cette moire d’étoffes claires et d’épaules nues, toutes braisillantes des étincelles vives des bijoux. Les femmes étaient seules travesties. »
Il faut y briller, s’assurer d’y être vu.


« Et, dans la ville où le sang de décembre était à peine lavé, grandissait, timide encore, cette folie de jouissance qui devait jeter la patrie au cabanon des nations pourries et déshonorées. » Émile Zola exprime son mépris de ces êtres déchus, c’est là que l’avilissement nait, dans la quête éperdue de l’oubli au monde.


« Renée avait enfin empli d’une jouissance chaude, le vide glacial de ses plafonds dorés. Cette maison suspecte du plaisir mondain était devenue une chapelle où elle pratiquait à l’écart une nouvelle religion. Maxime ne mettait pas seulement en elle la note aiguë qui s’accordait avec ses toilettes folles ; il était l’amant fait pour cet hôtel, aux larges vitrines de magasin, et qu’un ruissellement de sculptures inondait des greniers aux caves ; il animait ces plâtras, depuis les deux Amours joufflus qui, dans la cour, laissaient tomber de leur coquille un filet d’eau, jusqu’aux grandes femmes nues soutenant les balcons et jouant au milieu des frontons avec des épis et des pommes ; il expliquait le vestibule trop riche, le jardin trop étroit, les pièces éclatantes où l’on voyait trop de fauteuils et pas un objet d’art. La jeune femme, qui s’y était mortellement ennuyée, s’y amusa tout d’un coup. »


L’appartement se meuble d’alcôves secrètes : Renée séduit Maxime. L’épouse superficielle de soieries élégantes trompe le père avec le fils.



C’est un poème d’assouvissement charnel,



Émile Zola transcende la désagrégation sociale à l’œuvre sous le Second Empire : « Ils s’étaient livrés l’un à l’autre depuis des années ; l’acte brutal ne fut que la crise aiguë de cette inconsciente maladie d’amour. Dans le monde affolé où ils vivaient, leur faute avait poussé comme sur un fumier gras de sucs équivoques ; elle s’était développée avec d’étranges raffinements, au milieu de particulières conditions de débauches. » Le plaisir éveille l’impatience et l’avidité où Renée se jette à corps perdu. « Elle guettait Maxime, cette proie renversée sous elle, qui s’abandonnait, qu’elle possédait tout entière. (…) Elle n’était plus qu’une fille brûlante de la serre. Ses baisers fleurissaient et se fanaient, comme les fleurs rouges de la grande mauve, qui durent à peine quelques heures, et qui renaissent sans cesse, pareilles aux lèvres meurtries et insatiables d’une Messaline géante. » Emportée par l’aliénation malade, Renée ne vibre plus que pour le jeune homme, à s’y abimer inéluctablement sous les ors : « Dans les cheveux, une couronne de fleurs des champs ; aux chevilles et aux poignets, des cercles d’or. Et rien d’autre. Elle était nue. Le maillot avait des souplesses de chair, sous la pâleur de la blouse. »


Elle finira hagarde, dépossédée de tout son être. Croyant jouir de chaque instant dans l’ennuyeux confort de son existence de chair, elle s’est vidée de toute substance dans les abandons imbéciles à son époux autant que dans les voluptés interdites des bras de son incestueux amant. « Son crime, les baisers dans le grand lit gris et rose, les nuits farouches de la serre, tout cet amour maudit qui l’avait brûlée pendant des mois, aboutissait à cette fin plate et ignoble. (…) Et le silence autour d’elle, ce silence om traînait la valse sans fin, l’épouvantait plus que le bruit d’un meurtre. »



L’impasse.



Émile Zola continue ici d’ausculter les vices de la bourgeoisie jouissive et insouciante du Second Empire, et éclaire les symptômes. Mensonges, luxure et délitement. C’est tout une époque carnassière que l’auteur conchie dans l’ouvrage. Sous l’apparence de suaves et douces voluptés dans les luxueuses soieries et les ornements brodés d’or, sous les étincelles vives qui ternissent immanquablement en changeant de main, il met à jour la boue et la fange où se vautrent les Rougon devenus Saccard, conquérants sanguinaires assoiffés qui sucent jusqu’à leur âme pour d’éphémères contentements. « La spéculation traversait alors une heure mauvaise. Saccard était un digne enfant de l’Hôtel de Ville. Il avait eu la rapidité de transformation, la fièvre de jouissance, l’aveuglement de dépenses qui secouait Paris. À ce moment, comme la ville, il se trouvait en face d’un formidable déficit qu’il s’agissait de combler secrètement »


Si les hommes, Aristide et Maxime, survivent au bal, âpres messieurs triomphants sans gloire de La Curée, ce n’est pas le cas de la pauvre Renée, hantée par ce que l’appartement dit d’elle : « La pièce était nue comme elle ; la baignoire rose, la peau rose des tentures, les marbres roses des deux tables s’animaient, s’étiraient, se pelotonnaient, l’entouraient d’une telle débauche de voluptés vivantes, qu’elle ferma les yeux, baissant le front, s’abimant sous les dentelles du plafond et des murs qui l’écrasaient. (…) Et elle rêvait d’arracher ces dentelles, de craquer sur cette soie, de briser son grand lit à coups de pied, de traîner son luxe dans quelque ruisseau d’où il sortirait usé et sali comme elle. »



Tristes tableaux.



« C’était l’heure où la curée ardente emplit un coin de forêt de l’aboiement des chiens, du claquement des fouets, du flamboiement des torches. Les appétits lâchés se contentaient enfin, dans l’impudence du triomphe, au bruit des quartiers écroulés et des fortunes bâties en six mois. La ville n’était plus qu’une grande débauche de millions et de femmes. Le vice, venu de haut, coulait dans les ruisseaux, s’étalait dans les bassins, remontait dans les jets d’eau des jardins, pour retomber sur les toits, en pluie fine et pénétrante. »


La Curée c’est cette chasse à éperdue à la luxure inconséquente pout tromper l’ennui autant que l’acharnement animal de la spéculation, la fièvre de l’immeuble bientôt racheté à prix d’or par la ville à laquelle se livrent Aristide Saccard et ses amis sur les restes des richesses dilapidées du Second Empire où l’apparence est plus importante que la solvabilité, où l’avenir n’existe plus, dévoré dans l’instant éphémère de la jouissance et de la reconnaissance.


Émile Zola est un auteur engagé. En deux romans du cycle, il a déjà écrasé la république naissante sous les aspirations opportunistes de l’Empire qu’il renforce encore sur l’ignorance crasse du peuple spolié par les spéculations des loups affamés de la bourgeoisie lâchés dans les ruines : « Le chemin où ces messieurs s’engagèrent était affreux. Il avait plu toute la nuit. Le sol détrempé devenait un fleuve de boue, entre les maisons écroulées, sur cette route tracée en pleines terres molles, où les tombereaux de transport entraient jusqu’aux moyeux. Aux deux côtés, des pans de murs, crevés par la pioche, restaient debout ; de hautes bâtisses éventrées, montrant leurs entrailles blafardes, ouvraient en l’air leurs cages d’escalier vides, leurs chambres béantes, suspendues »



Sans illusion,



Émile Zola peint le constat amer de l’égoïsme des classes argentées, la jouissance fardée d’ennuyeux sourires de façades, machiavélique d’autosatisfaction dégueulasse. Il n’est question chez les Saccard, que d’emportement et de profit immédiat, sans jamais aucun souci des conséquences.
« - Quant à la dépense, (…) nos enfants la paieront, et rien ne sera plus juste. »


Matthieu Marsan-Bacheré

Matthieu_Marsan-Bach
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le 14 déc. 2015

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