La Ferme des animaux par Théo Altman

Je n'ai commencé à lire du George Orwell très récemment, je ne connaissais pas grand chose de ce type, sinon cet ouvrage là et, bien entendu, 1984. C'est sans grand enthousiasme que je me suis le procuré, suite à mains conseil d'amis, professeurs, parents ou tout autre type de personne qui vous dit toujours quoi faire ou quoi penser. Je m'attendais à une critique pure et dure de l'URSS, si ce n'est une critique du Communisme en lui même tout court.

Et je dois avouer que j'ai été agréablement surpris. Une fois passé outre les nombreux emprunts historique et les innombrables références à l'ancienne Russie soviétique, on découvre un tout autre aspect qui est porté vers l'éthique générale et intemporelle, car oui, la ferme des animaux est bien ce genre de livre qui peut se lire à n'importe quelle époque et garder de toute sa splendeur.

Dépassant le stade d'une simple et facile critique, la Ferme des animaux nous dévoile un sale aspect de l'humanité entière, qui est que la pire erreur qu'il se puisse d'être, c'est, après avoir lutté contre un ennemi commun, finir par devenir ce que l'on à toujours détesté, sans pour autant même s'en rendre compte, et que tant que l'on restera passif, inactif et sans opinion, rien ne pourra jamais être réellement bouleversé.

La Ferme des Animaux est un vrai guide anti entourloupe et qui se veut fataliste, la fin, cynique à souhait, réussit une dernière fois, à surprendre, interloquer et choquer, et ne rend pas le lecteur indifférent, que l'on ai aimé ou non.