La Fille qui rêvait d'un bidon d'essence et d'une allumette par -Twist-
A l'époque en tête de gondole de tous magasins qui se respectent, dans les mains de beaucoup de passagers de trains (à l'époque, que ce soit dans le métro ou dans le train, à chaque fois, mon voisin ou ma voisin lisait un des trois tomes!). Bref, Ze succès.
L'histoire de Mikael Blomkvist, journaliste à Millénium, revue Suédoise incorruptible, qui se lance dans une enquête sur la disparition de la nièce d'un grand magnat Suédois... il y a 40 ans.
J'ai tenté ma chance. Et je n'ai plutôt pas été déçu. Car c'est prenant. Disons que le premier est le plus faible (me suis attendu à beaucoup de choses après 100 pages de lecture) mais que les deux suivants sont beaucoup mieux menés. Surtout le second, assez palpitant et bien troussé (le troisième est plus complexe avec son histoire sur la SAPÖ). Ce n'est pas de la grande littérature, mais c'est quand même autre chose que Dan Brown et son Da Vinci Code. Un roman de plage peut-être. Mais de qualité.
Par contre, quelques gros défauts:
- l'auteur a une manie assez dérangeante de citer tout plein de marques à tout bout de champ. On a du Apple, du Motorola au moins 100 fois en trois tomes. C'est lourdingue ce placement produit littéraire. Après je ne sais pas si c'est fait exprès pour rendre son texte plus vrai ou si c'est uniquement un contrat passé avec beaucoup de marques (j'avais lu que certains auteurs le faisaient).
- l'auteur balance certaines phrases assez dérangeantes, notamment au niveau de l'ethnie de certains personnages et je dois avouer que parfois, j'ai eu du mal à savoir si c'était un des personnages qui parlaient ou lui-même... directement. Bizarre.
Mais sinon oui, une trilogie prenante, efficace et bien foutue.