La forteresse de l'ennui

Rarement je n'ai autant compté les pages qui me séparaient de la fin d'un ouvrage. Quel ennui. Cet opus de la jeunesse d'Elric, un des derniers écrits par Moorcock, n'apporte rien. Le pitch tient en 3 lignes, il est étiré sur 250 pages où le ridicule le dispute à l'ennui... Les traversées des 7 royaumes des songes sont risibles, avec l'armure vide du gardien digne d'un monthy python, le chat ailé ou le guerrier lapin...et la reine sough sortie d'on ne sait où qui profère des paroles sans aucun sens .... non c'est n'importe quoi.
De plus, ce "roman" n'apporte rien au cycle d'Elric, l'histoire aurait pu se dérouler avec n'importe quel héros ce serait exactement la même chose... donc pour les fans du Mélnibonéen mélancolique, rien à se mettre sous la dent à ce niveau là non plus. Sauf le tout dernier paragraphe de l'épilogue qui apporte une note inattendue qui ouvre la porte vers une jolie perspective.... mais on en restera là je pense.
Bref j'avais été enchanté par "Elric des Dragons", motivé pour lire tous les opus écrits tardivement par Moorcoc.. mais non je vais m'arreter là, et quand le souvenir de cette déception m'aura quitté, je relirai juste les 4 tomes principaux qui eux, de ma lointaine mémoire d'adolescent, m'avaient laissé un excellent souvenir.

ps : cette édition presses Pocket est indigne : une faute à chaque page, des mots manquants, qui rendent les phrases sans aucun sens. Je n'avais jamais vu une telle médiocrité auparavant dans la traduction et / ou l'édition.

Ps : pour couronner le tout, cette édition presses Pocket est indigne : au moins une faute par page, des mots qui manquent, parfois des mots répétés 2 fois ... quel manque de sérieux , c'est la 1ere fois que je vois ça dans un livre, et ce n'est pas le premier que je lis...