Par exemple, j'ai trouvé le combat entre Erg et le Silène un peu long. de la même façon, l'apparition de la tour dans la Flaque n'apporte pas grand chose (tout le débat et les théories sur les glyphes n'apportent rien, en fait, puisqu'à aucun moment Sov ne s'en servira (grosse déception pour moi, d'ailleurs)), ou encore quelques descriptions de "contre" qui n'étaient pas forcément utiles.
Les débats pseudo-scientifico-philosophiques sur "ce que pourraient être (ou pas)" autochrones, extrême amont, 9ème forme etc, dans la bibliothèque (alentours page 260), me sont passés carrément au dessus, parce qu'ils n'apportent rien de plus. C'est du tartinage qui tourne en rond, et ça me gonfle...(oui je sais : Shame on me...). Tant qu'il y avait de la poésie dans l'action, ça m'allait. Mais l'auto-astiquage cérébral, ça m'a toujours gavée ! Passage ennuyeux où intérieurement je hurlais "Je veux Golgooooooth !" ! Mouarf !
Je n'ai toujours pas compris non plus l'utilité (ni la nécessité, comme dit Sov) du fait qu'Oroshi ne dise rien de ce qu'elle sait et apprend, à ses compagnons, dont elle partage la vie depuis 30 ans, ne leur laissant ainsi pas vraiment le choix de leur destinée.
Je n'ai pas non plus aimé la fin, (les "fins" de ceux qui restaient), qui est là pour confirmer la "neuvième forme" de l'auteur mais qui, dans le fond, n'apporte strictement rien non plus. Je l'ai trouvé décevante, parce que je m'y attendais, parce que Caracole l'a dit bien trop tôt (dans la bibliothèque justement il me semble), et que c'est dommage de bousiller le suspens du livre de cette façon, mais c'est que mon avis...
Il aurait été justement bien mieux de "contrer" les pronostics de Caracole et de faire une fin différente de celle qu'il avait prédit (grâce aux glyphes, notamment. Mais non... Dommage... ) . Enfin, une fois sortis du cratère de glace, ils reviennent sur un plateau "normal", et là, on se doute bien qu'ils ont fini par faire le tour de leur planète...
Bref, c'est très bien écrit et c'est un livre envoûtant, mais il ne l'est pas resté jusqu'au bout, pour moi du moins...