Bjarni a maintenant 90 ans. Sa femme vient de mourir et il retourne le temps d'un été dans la ferme perdue au fin fond de l'Islande où il a vécu et travaillé dur comme éleveur de moutons.
A l'approche de la fin de sa vie il écrit une longue lettre à Helga: l'amour de sa vie, la femme de son voisin. C'est pour lui le moyen de revivre son passé et de faire le bilan. La relation passionnée qu'il eût avec Helga ne pouvait malheureusement pas durer car il aurait dû pour cela quitter ses terres, ses moutons, ce qu'il ne pouvait imaginer, lui qui était profondément attaché à son terroir.
J'ai beaucoup aimé cette lettre-confession: sa description des terres sauvages d'Islande, de son travail auprès des bêtes mais surtout l'expression de sa passion pour ce patrimoine.
J'émettrai un petit bémol cependant (comme beaucoup): la description de ses sentiments pour Helga qu'il compare souvent à une brebis....Aucun romantisme mais une relation purement charnelle, elle ne semble exister que pour assouvir ses pulsions....On comprend un peu plus dès lors que cette relation ne pouvait durer......