SensCritique a changé. On vous dit tout ici.

Comme l'indique la dédicace badass ("A mon frère Bernard/ qui connaît la bagarre"), Pierre Jourde n'a peur de rien.
Loin de la critique aseptisée à la Busnel ou, à contrario, stupidement agressive des chroniqueurs de Ruquier, nous assistons ici à un démontage en règle argumenté des grands noms de la littérature française contemporaine, enfin, d'il y a une dizaine d'années (Angot, Delerm, Sollers...).


L'exercice ne manque pas de panache, et se lit avec un grand plaisir de joie mauvaise, notre critique mettant KO au premier round tous les tacherons dont on peine à croire qu'ils ont pu avoir une destinée critique légitime après cela (et pourtant).


De plus, loin de se complaire dans la négativité totale, Jourde propose en fin de volume, quelques pages critiques sur cinq vrais écrivains (notamment Chevillard), beaucoup moins médiatisés, mais plus pertinents.


Incontournable.

Von-Theobald
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le 20 févr. 2016

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