L’histoire débute le 11 mars 2011. Yukiko, dit Yuki, est journaliste. Elle se trouve dans son appartement tokyoïte lorsqu’un terrible tremblement de terre se produit. À ce moment précis, elle n’a pas conscience de ce que cela va engendrer. Nous connaissons malheureusement tous la suite : après le séisme, le tsunami et l’accident nucléaire qui s’ensuit. Après un rapide tour de son appartement pour évaluer les dégâts ainsi qu’une vérification auprès de ses voisins, elle décide de s’armer de son appareil photo et d’arpenter les rues d’un Tokyo encore sous le choc. En rentrant chez elle, et suite à un échange avec sa famille en France, elle allume son ordinateur afin de regarder les informations. Un peu hébétée par les images qui passent en boucle sur les chaînes internationales, elle va se rendre compte que la vague a frappé de plein fouet la côte où vit sa grand-mère. Cette dernière restant injoignable, Yuki va décider de partir, sans prendre le temps de réfléchir, en direction de chez sa mamie. Elle remplit sa voiture de vivres, d’objets de première nécessité et part sur les routes d’un Japon sinistré. Au départ, je pensais que l’histoire ne tournerait qu’autour de la catastrophe et c’est avec surprise que j’ai découvert une double temporalité et un retour dans les années 1860, à Yokohama, à l’heure où le Japon commençait à s’ouvrir au monde. Lors de nos sauts dans le temps, nous suivons, entre autres, le destin d’une célèbre geisha O Kanekichi ou Kane.


Le moins que l’on puisse dire, c’est que le titre m’a laissé sur un avis plutôt partagé. Dès le début du livre, je me suis retrouvée en immersion totale tant les descriptions m’ont semblé criantes de réalisme. J’ai vraiment eu l’impression de me retrouver au cœur de la catastrophe et des conséquences qui ont suivi. J’ai aimé comment l’autrice nous dépeint la résilience et la pudeur dont les Japonais ont fait preuve durant les drames qui se sont joués en mars 2011. La partie historique de l’histoire est intéressante et m’a permis de découvrir un pan de l’histoire nippone qui m’était étranger. À contrario, je ne me suis pas attachée aux personnages, à deux exceptions près dont je ne peux vous parler sans spoiler une partie de l’histoire. Et surtout, malgré mon côté fleur bleue, je suis passée totalement à côté des romances présentes dans le titre.


Laurence Couquiaud est une autrice dont je n’avais jamais entendu parler avant de découvrir “La mémoire sous les vagues”. Comme indiqué plus haut, j’ai trouvé la partie descriptive du récit particulièrement bien écrite et immersive. Le choix de la double temporalité avec l’alternance entre 2011 et 1863 est bien amené et apporte un réel plus à l’histoire. Le récit est fluide et les pages se tournent toutes seules, dommage vraiment que je ne me sois pas retrouvée dans la partie romantique du livre.


Pour lire l'intégralité de mon avis, je vous invite à vous rendre sur le site --> https://www.fwiw.fr/livres-comics-mangas/la-memoire-sous-les-vagues/

TeamFwiw
7
Écrit par

Créée

le 23 juil. 2021

Critique lue 50 fois

TeamFwiw

Écrit par

Critique lue 50 fois

Du même critique

Outer Wilds
TeamFwiw
9

L'étoile qui cache la supernova

Quiconque est familier avec le monde du développement vous le dira, la sortie d’un jeu tient bien plus souvent du petit miracle que de la gestion de projet carrée et pertinente, les facteurs...

le 10 juil. 2019

7 j'aime

Persona 5: Strikers
TeamFwiw
8

Shut up, and take my heart

Débutée sur la première Playstation en 1996, la licence qui n’était à l’époque qu’un dérivé de Shin Megami Tensei a parcouru bien du chemin. Englobant une vingtaine de titres, remakes, spin-offs et...

le 18 févr. 2021

5 j'aime

1

Berserk
TeamFwiw
9

Plongée au cœur des ténèbres

Autant jouer cartes sur table : comme de nombreuses personnes ayant lu Berserk, j’ai développé au fil des ans un fort affect, voire une certaine forme de révérence, pour cet univers poisseux, sombre...

le 13 août 2019

5 j'aime

4