(ATTENTION SPOILERS)
Dans cette critique, je vais analyser autant ce tome que la série entière.

Et voila, c'est la fin des aventures des compagnons du castel (snif), mais que d'une partie de celles de notre elfe noir préféré!
Bon, comme d'habitude, ce tome se lit d'une traite, c'est le style d'écriture simple et fluide, sans être trop pauvres en détails de Salvatore. Et comme d'habitude, dans ce tome, comme dans tous les autres, les combats sont très bien décrits, chargés de données, et c'est le vrai point fort de cet écrivain.

Passons donc à l'histoire de ce tome, qui consiste à retrouver et battre la pirate sanguinaire Sheila Kree et toutes sa bandes à la crique dorée, pour retrouver croc de l'égide, qui permettra à Wulgar de trouver la réponse à cette grande question "Qui suis-je/Que suis-je?" et de redevenir en partie celui qu'il était avant.
Cependant cela ne sera pas aussi simple, car des ogres massives vont aussi être de la partie.
Ne soyons pas trop méchant envers l'histoire simpliste, après 13 tomes, on a bien compris que c'était pas le but de l'auteur. Car la légende de Drizzt, c'est avant tout un petit plaisir coupable. Voir un groupe de compagnons arriver chez un ennemi bien plus nombreux, et défoncer tout le monde, ça fait rêver, c'est pas prise de tête, on rentre facilement dans l'histoire et ça colle très bien au style d'écriture.

Par contre il manque encore un truc, un ennemi charismatique. Et voici donc que débarque Le'lorinel, un elfe masqué qui nourrit une rancune maladive envers Drizzt. Le'lorinel, c'est un peu la némésis 2.0 de notre elfe noir après Artemis Entreri (perso je préfère cet elfe haineux). Evidemment, on aura droit à un combat épique entre les 2 elfes, et là, après 12 autres tomes un peu bonne enfant (petite exception avec l'histoire de Wulfgar qui devient un alcoolique dépressif dans le 12), on termine ce tome avec la mort de l'elfe masqué qui se trouve être la petite Ellifain, que Drizzt avait sauvé du raid des elfes noirs à la surface il y a des années. Elle passe l'arme à gauche pleine de haine et de mépris envers Drizzt dont le passé revient quelque peu le hanter, et cela se termine sur une note mélancolique.
WAHOU! je m'attendais pas à ça. Depuis la scène du raid, et plus encore depuis qu'on l'avait revue dans je ne sais plus quelle tomes, je pensais qu'elle aurait tant bien que mal pardonner à Drizzt et peut-être même remercier celui-ci de l'avoir sauvé. Mais non, fuck that!

Autrement , que dire de plus sur ce tome, humm... La relation entre Drizzt et Cattie-Brie est encore floue. Depuis le tome 5, on attend qu'ils s'avouent leur attirance mutuelle, leurs sentiments, et on à juste droit à un bisou 8 TOMES PLUS TARD!!! PUTAIN!! Ça c'est de la pudeur!
Pour Wulgar, on en a déjà parler, il se retrouve à la fin, et part vivre avec sa famille.
Bruenor, le personnage qui évolue le moins de tous, reste Bruenor. Même si, petit point intéressant, à la fin, il reprend le titre de roi de Castelmithral.
Régis, un personnage trop souvent mis en arrière-plan je trouve, devient de plus en plus courageux lors des batailles, mais au fond il ne change pas trop. Il reste notre bon halfelin grasouillet au grand coeur.

Au final la légende de Drizzt est une série pleine de stéréotypes, d'histoires typiques que l'on peut voir dans nombres de bouquins de fantasy. Mais cela est bien fait et reste très agréable à lire, on a suivi avec entrain l'évolution de Drizzt, ses combats, ses aventures, les relations qu'il s'est fait et son intégration faîtes au fur et à mesure à la surface.
Wapple
8
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le 21 mars 2014

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