Critique N°2 :
Le Titanic a sombré dans l’océan, mais sa réputation a perdurée dans le temps, grâce à certains livres et surtout à des adaptations au cinéma.
Cela dit, aucune œuvre ne s’est montrée fidèle sur des éléments et la politique d’un pays peut dénaturer l’histoire d’un événement important.
En 1955, Walter Lord a essayé de se montrer fidèle à l’histoire du Titanic et sort un livre, nommé ‘’A night to remember’’, sortie en France en 1958, sous le nom de ‘’La nuit du Titanic’’.
L’édition de 1998 que je possède, est un livre de 240 pages, dont une préface, un avant-propos, de 11 chapitres, des remerciements, d’une postface et d’une chronologie du Titanic.
Ce livre ne se permet pas de prendre des libertés, ne se concentrer pas sur un personnage principal et il va directement aux faits.
A peine commencé à lire le premier chapitre, le Titanic a percuté l’iceberg et on débute sur la reconstitution du naufrage.
Nous sommes, le dimanche 14 avril 1912, en pleine Atlantique Nord, le Titanic est parti d’Angleterre pour arriver à New-York et ça fait 5 jours que les voyageurs attendent d’arriver à destination, mais les machines sont stoppées, des bruits courent sur le navire comme une perte de pale d’hélice ou la présence d’un iceberg et malgré que des gens s’amusent avec de la glace, le calme et le silence sont présents, ainsi que la présence d’un froid piquant.
De l’eau de mer glacée se trouve dans des compartiments, Monsieur Andrew explique son analyse de la situation à l’équipage et sa conclusion est effrayante.
5 compartiments ont été touchés par l’iceberg, cela suffit pour faire sombrer le Titanic dans le fond de l’océan et suite à un manque de canots de sauvetage, le nombre de victimes sera grand.
Les préparations de sauvetage sont en marche et il est minuit cinq.
Les SOS sont envoyés, les passagers sont réveillés avec une ceinture de sauvetage, certains canots sont préparés, les musiciens jouent de leurs instruments pour détendre les passagers et les fusées sont lancées au ciel.
Les femmes et les enfants sont prioritaires, la première classe passe en premier et la tension commence à monter.
Pendant ce temps, à quelques kilomètres du Titanic, un navire du nom de California, observe le Titanic, mais ne comprend pas sa situation et ne fait pas l’effort de lancer une procédure, pour voir si tout va bien.
Le nombre de passagers dans les canots de sauvetage, n’est pas bien organisé et les passagers de la 3ème classe sont enfermés à cause des grilles sanitaires.
Le Titanic penche vers la gauche, la proue (l’avant du bateau) est dans l’eau et la poupe (l’arrière du bateau) se lève.
Des assiettes et des meubles sont détruits, des vagues se créent et emportent des gens et l’électricité se coupe, c’est le noir total et ceux qui sont dans les canots ne veulent pas voir le reste de la catastrophe.
Le Titanic coule à 2h20 du matin, il y avant 2207 personnes sur le bateau et plus de la moitié des passagers sont morts noyé ou de froid (température de l’eau à -3°C), alors que les canots pouvaient en sauver que 1178.
Le Carpathia a reçu le SOS du Titanic, mais il a mis 4 heures pour arriver et il a pu seulement aider les survivants, avec de la nourriture et des couvertures et à les amener à New-York, sous un temps de pluie.
Les interviews des survivants donnent des informations qui varient et des faits sont vagues comme l’iceberg ou la brisure en deux.
Le naufrage du Titanic secoua les certitudes de la sécurité, avec celle de l’industrie, pointera du doigt les discriminations faites sur la troisième classe et signe la fin d’une époque heureuse.
Que vaut le livre de Walter Lord ?
Je dirais que l’analyse de Walter Lord est la pièce d’un puzzle.
D’un côté, nous avons le roman de Morgan Robertson qui prédit le naufrage du Titanic et de l’autre côté, nous avons une reconstitution du naufrage du Titanic, mais les traitements sont différents.
La prédiction était une fiction pour faire peur aux gens et surtout sur des responsables de la navigation maritime et politique, alors que la reconstituions est bien réel et peut donner des frissons dans le dos, à cause des événements.
La sécurité maritime et l’organisation de sauvetage ont été traitées avec mépris et sans les meilleures qualités.
Des gens de la classe inférieure ont été traités comme des moins-que-riens et ce manque d’humanité a fait plus de victimes que prévu.
Et l’arriver de ce naufrage, a poussé des responsables politiques et industriels à changer de fusil d’épaule sur ses normes et a modifié la réputation de la politique de l’empire britannique.
Le naufrage du Titanic a changé le monde du 20ème siècle, mais l’histoire de ce navire a crée une légende.
Cette légende s’est créée à partir des témoignages des survivants et la variété de ces témoignages ont brouillés des éléments sur la reconstitution.
Et étant donné que les témoins ne sont pas des preuves juridiques, cela a dû être un petit avantage sur le gouvernement et la White Star Line, pour avoir une charge en moins à payer et d’avoir une réputation moins désastreuse.
Au final, il n’y a pas eu vraiment de responsables officiels dans cette affaire et pendant que les familles pleurent leur perte de leur famille, le Titanic attend dans les eaux sombres de l’Atlantique.