Et tu chantes chantes ce refrain qui te plait, et tu tapes tapes c’est ta façon d’aimer ♫

Ca fait du bien! (pas de chanter “nuit de folie” quoi que...)

Ca fait du bien de lire ce livre qui montre qu’on peut traiter de la colonisation d’une planète avec réalisme (même si on est à mi chemin entre fantasy et science fiction)

Non franchement ça fait plaisir à lire.

Marion Zimmer Bardley débute ici sa célèbrissime saga de Ténébreuse, et même si j’ai cru comprendre que ce premier tome n’était que le lointain parent du reste, je trouve qu’il annonce du bon.

Un groupe d’humains se retrouve boqué sur une planète inconnue, pris entre des luttes intestines, la découverte d’une planète viable mais pas sans dangers, et tous les enjeux des premiers colons qui doivent construire sans détruire, anticiper les téchnologies dont il faudra se passer...

On brasse tout un tas de questions en très peu de pages, et on ne peut s’empêcher de penser que la vie en communauté, c’est déjà pas drôle quand on part 3 semaines en vacances, alors perdus au milieu de nulle part pour un temps indéterminé, ça ne doit pas être le pied non plus.

Ce qui est bien fait aussi, c’est que la communauté perdue n’est pas constituée de n’importe qui: on y trouve beaucoup de savant, de personnes formées pour découvrir et tester les nouveaux espaces: c’est une chance pour eux, et pour le lecteur qui du coup se dit qu’il n’aurait pas mieux agi.

Les enjeux de perpétuation de l’espèce sont aussi bien ammenés, et on a vraiment l’impression de suivre une armée de fourmis qui se retrouverait dans un nouvel espace à investir.

C’est vraiment très plaisant, et en plus le livre fait à peine 250 pages, il se lit très vite, et c’est pas plus mal.
iori
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le 7 avr. 2013

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