Mérimée nous transporte dans un monde où le catalan et le français se rencontrent. Il visite un certain monsieur de Peyrehorade, vivant à Ille-sur-Têt près de Perpignan. Il nous fait découvrir un monde inconnu, un monde d’antiquaire, la vision de cette profession d’un Parisien et d’un Provincial qui vont tous deux essayer de découvrir qui est cette vénus et que veut dire cette inscription :
« VENERI TURBVL …
EVTYCHES MYRO
IMPERIO FECIT. »
Le guide que Mérimée a engagé lui raconte la découverte de la statue de Peyrehorade. Les villageois en ont peur, ils disent qu’elle est vivante car elle aurait cassé le pied d’un des hommes qui la déterrait.
Mérimée arrive chez son hôte la veille du mariage du fils de celui-ci avec une jeune fille charmante et riche. Mérimée s’interroge sur son mariage avec un homme indigne d’elle car il ne s’intéresse qu’à la dot qu’elle va amener avec elle. Monsieur Alphonse, le fils de m. de Peyrehorade offre l’alliance destinée à sa fiance à la vénus, parce qu’elle le gêne dans sa partie de jeu de paume avec des Catalans dont l’un d’eux qui perdra face à lui promettra de se venger. Mais n’est-ce pas une demande en mariage ? Personne ne s’en préoccupe puisque la vénus n’est qu’une statue. Tout le monde part pour le mariage et Mérimée est subjugué par la quantité de nourriture présentée aux convives. De retour, dans la maison de monsieur de Peyrehorade, le festin continue et les jeunes mariés montent pour leur nuit de noces, mais que va penser la Vénus ?
La Vénus d’Ille est un roman qui nous fait découvrir un monde inconnu et finit par nous faire froid dans le dos et redouter toutes les statues de Vénus, un savant mélange entre fantaisie et réalité.