Marcus Goldman a eu la chance inespérée de devenir du jour au lendemain l'écrivain à succès que tout le monde s'arrache mais il est à cours d'inspiration depuis plusieurs mois quand il décide d'aller se ressourcer auprès de son ancien professeur de littérature et mentor Harry Quebert dans le New Hampshire. De retour à New York sans plus de résultat, un coup de téléphone va bouleverser sa vie: Harry est accusé, preuves à l'appui, du meurtre d'une jeune fille qu'il aurait commis 30 ans auparavant! Convaincu de l'innocence de son ami, Marcus va repartir à Aurora pour y mener une quête qui le conduira sans doute plus loin qu'il ne l'avait imaginé...
Le roman démarre lentement mais une fois commencé, impossible de le lâcher!
Page après page, Joël Dicker enchevêtre sans relâche les pistes qui sont sensées mener à la résolution de l'énigme et chaque rebondissement remet en question les certitudes du lecteur jusqu'à la conclusion logique de " l'affaire ".
A l'image du tableau de Hopper choisi pour illustrer la couverture du livre, l'auteur dresse un portrait subtil et sans complaisance de l'Amérique des années 70.
Et en profite pour distiller malicieusement au fil du roman, quelques conseils judicieux...
" ...Et vous, pourquoi êtes vous devenu écrivain, Harry? - Parce qu'écrire a donné du sens à ma vie. Au cas où vous ne l'auriez pas encore remarqué, la vie, d'une manière générale , n'a pas de sens. Sauf si vous vous efforcez de lui en donner un et que vous vous battez chaque jour que Dieu fait pour atteindre ce but. Vous avez du talent, Marcus: donnez du sens à votre vie, faites souffler le vent de la victoire sur votre nom. Être écrivain, c'est être vivant..."
"...Les pages blanches sont aussi stupides que les pannes sexuelles liées à la performance : c’est la panique du génie. Ne vous souciez pas du génie, contentez-vous d’aligner des mots ensemble. Le génie vient naturellement..."
"... Environ une demi-seconde après avoir terminé votre livre, Marcus, le lecteur doit se sentir envahi d’un sentiment puissant ; pendant un instant, il ne doit plus penser qu’à tout ce qu’il vient de lire, regarder la couverture et sourire avec une pointe de tristesse parce que tous les personnages vont lui manquer."
Primavera
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le 8 janv. 2014

Modifiée

le 8 janv. 2014

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