" Un [mauvais] livre, Marcus, est un livre qu'on regrette d'avoir terminé"

" Un bon livre, Marcus, est un livre qu'on regrette d'avoir terminé" - Joël Dicker

Eh ben, mon cher Joël, j'ai lu ce livre et je regrette l'avoir lu.

Commençons par le début, l'histoire suit un jeune écrivain qui veut à la fois écrire un grand livre et prouver l'innocence de son mentor accusé pour meurtre.
Son Mentor (Harry Québert) est accusé pour le meurtre d'une fillette de quinze ans, avec qui il avoue avoir eu une relation amoureuse.....malaise....
Québert avoue aussi que son plus grand livre, celui qui lui a valu une renommée à travers l’Amérique et pleine de prix littéraires, était en fait écrit pour cette jeune fille.

Vraiment Joël?! Une histoire d'amour entre un homme de 34 ans et une fille de 15 ans?
Je trouve ça sérieusement dégueulasse...
Mais comme je suis curieux, je me dis qu'il y a quelque chose que je ne comprends pas dans cette histoire d'amour et je veux en savoir plus sur ce roman d'Harry Québert qui se dit comme un chef d'œuvre.
Eh bien, en lisant les quelques passages du livre de Harry Québert qui nous sont donnés en cotation, on se dit qu'on se trouve surement dans un univers parallèle où les personnages n'ont pas de goût.
À part des "Je vous aime Harry chéri" et des "Ahh Nola, je ne peux vivre sans vous", c'est plutôt fade et plat comme histoire d'amour.

Ce qui est particulier, c'est que Joël nous parcelle chacun des chapitres avec des conseils que Harry donne à son acolyte Marcus. L'idée n'est pas mauvaise, mais ses conseils sont vident et digne d'un adolescent qui veut se sentir intelligent : "Vous voyez, Marcus, notre société a été conçue de telle façon qu'il faut sans cesse choisir entre raisons et la passion. La raison n'a jamais servi personne et la passion est souvent destructrice."
Wow...So deep...
Sachant que ces mots sont écrits par Joël et non par un auteur à succès tel que Harry Québert, on se dit qu'il est en train de s'astiquer la nouille ce Joël...

Parlant de nouille! Il y a un passage dans le livre où nos deux protagonistes affirment que l’Amérique est le "paradis de la quéquette" et proclame tout fièrement qu'ils aiment se faire sucer.
Wow... Grand moment de littérature...Merci Joël

Quant est-il des autres personnages du roman?
Complément vide, que des stéréotypes de sitcoms américains:
Une mère qui se mêle de la vie amoureuse de son fils écrivain, une gérante de restaurant fermer d'esprit qui se marie à un policier par convenance, un éditeur qui ne veut que créer des "buzz" pour vendre des livres, un avocat qui se fout complément de son client et qui ne veut que devenir célèbre en gagnant un procès notable.
Bref, il y a beaucoup de dialogue qui ne sert à rien, à part nous faire détester encore plus les personnages. Et puis, il y a beaucoup d'éléments d'intrigues qui se répètent et ne font que rallonger le livre pour rien.

D'ailleurs, quel genre de policier d'état laisse un jeune écrivain enquêter avec lui, alors qu'il a une idée très biaisée sur le meurtre?

Dernier petit Jab avant de terminer:

Okay, okay... Je vais quand même finir avec une bonne note.
Le livre est facile à lire et on se sent facilement emporté par l'intrigue.
Si vous voulez un roman léger à lire pour passer le temps, ce n’est pas trop mal.

Formez votre propre opinion sur ce livre.
Pour moi, il fallait que j’exorcise ce livre hors de moi.
Si vous avez aimé ce livre très bien pour vous.