Sur les bons conseils d'une amie, j'avais commencé la lecture de ce livre il y a quelques mois.
Puis j'avais arrêté, au bout de quelques chapitres, happé par d'autres choses de la vie.
Et voilà qu'il y a quelques jours, je me suis dit que je devais me replonger dedans. Relire ces premières pages, et aller jusqu'au bout du récit.
J'ai eu du mal, au début.
Avec le changements perpétuels d'époque (Et vas-y que je suis en 2008, et puis là, on est en 1975, et là, en 1998, etc).
Puis de narrateurs.
Et enfin avec cette fâcheuse manie de faire que les personnages se fassent constamment prier pour lâcher la moindre information, elle-même découpée en plusieurs parties.
En fait, la mise en place est très longue.
Puis, d'un coup, l'auteur se décide à faire quelque chose de son histoire.
Twist.
Twist.
Contre twist.
Je l'avoue, à plusieurs reprises, dans ce roman au style pourtant ultra balisé, je me suis surpris à me dire "Je ne l'avais pas vu venir, celle là !".
Il y a quelque chose de l'ordre du film "Shutter Island" dans La Vérité sur l'Affaire Harry Quebert. Le genre de récit qui demanderait presque une seconde lecture si le livre n'était pas aussi long.