Trop, c'est trop.

J'avais gardé de "l'élégance du hérisson" le souvenir ému d'un récit qui m'avait touchée, il me semble même avoir eu parfois du mal à fermer le livre au cours de ma lecture.

Pourtant ce soir je m'avoue vaincue, j'abandonne "La vie des Elfes" à la 133ème page (le tiers du récit).

Le style mélange tout en même temps et je suis perdue entre des paragraphes entiers de descriptions, de nombreux personnages qui se ressemblent et auxquels je ne m'attache pas, de réflexions poétiques/philosophiques bien trouvées mais qui se noient dans leur surnombre, et puis surtout le sentiment que le sujet qui m'attirait (les Elfes) ne sera jamais franchement abordé. Je pensais que le style d'écriture me permettrait d'imaginer avec aisance un joli monde de nature et de féérie, hors il n'en est rien et j'ai l'impression de travailler plutôt que de m'évader.