Triste et superbe

« Il a fallu que je vive longtemps parmi les chiens pour apprendre à mordre. Heureusement, ça y est ! Celui qui me tend la main n’a plus l’ombre d’une chance ! Le temps des caresse est passé comme celui de bien d’autres choses. » Nous sommes loin de la légèreté et du ton comique auxquels nous as habitués l’auteur.

Le livre d’un homme triste et résigné, « j’en reviens chaque fois un peu plus seul, plus découragé, plus vieux. Faudrait pas y aller, je sais, mais je ne suis bien que là, finalement » qui se complaît dans sa situation.

Finalement, on y retrouve des similitudes avec « Voyage au bout de la nuit », si cher à Audiard.
Cette errance dans la ville, la description de personnages, le cynisme mêlé de lucidité.

Bref, une très belle œuvre.