Gilles Defacque se glisse dans la peau d'un critique qui n'a pas lu les 700 romans de la rentrée. Pour ne pas perdre la face, il s'amuse donc à composer d'après le titres, un éventuel contenu et descriptif... Destiné à une représentation théâtrale, cette fantaisie pleine d'humour, parfois féroce, et de truculence relève avec brio
du courant Oulipo, dont l'auteur ne cesse depuis des années de le maintenir vivant, notamment sur la scène du Prato.
Morceaux choisis :
Titre : L'Anxieux n'était plus anxieux
Au réveil l'Anxieux est inquiet. Il n'est pas anxieux. Il se fait de la bile, il a peur : "Où est passée mon anxiété ?"
Un beau roman sur l'anxiété perdue
(éditions Peurs du Jour)
Titre : J'existe
Un homme en mal d'existence prouve qu'il existe en se référant à son journal intérieur.
(Editions M'as-tu Vu)