La semaine où Jérôme Kerviel a failli faire sauter le système financier mondial : Journal intime d'un banquier par colargol
Le vrai problème de ce livre : c'est très très mal écrit. L'auteur essaie de se la jouer pêchu et moderne, mais glisser un mot en anglais toutes les deux phrases ne suffit pas à masquer une structure foutraque. Insérer des horaires ne suffit pas à transformer des financiers en héros de 24h Chrono.
Au contraire, cette volonté de structurer le bouquin façon thriller de relay H dessert grandement l'histoire, et ce qui aurait pu être un récit très documenté reste un livre mal ficelé, mal écrit, mal structuré et très mal expliqué (je vous conseille d'avoir wikipédia à portée de main si vous voulez un poil comprendre les finesses des termes financiers). Ah oui, et mal relu aussi puisqu'on ne nous épargne pas quelques fautes de grammaire manifestes.
Bon au moins, ça se lit vite, et même si ça manque pas mal d'objectivité (il faut 300 pages à Hugues Le Bret pour se rappeler en deux phrases jetées sous le tapis que Daniel Bouton était aussi un gros glouton concernant ses émoluments), c'est toujours intéressant d'avoir un point de vue interne aux événements.