La vie est un roman de Guillaume Musso, présentation
En 2009, Flora Conway est lauréate du prix Kafka. Mais elle est secrète, ne se montre pas, accepte peu les interviews. Elle veut préserver son anonymat.


En octobre 2010, la petite fille de Flora a été enlevée dans leur appartement. Flora subit un interrogatoire, semble être suspecte. Elle veut en finir car elle ne peut pas vivre sans sa fille.


Avis La vie est un roman de Guillaume Musso
Mon premier Guillaume Musso et peut-être mon dernier. Ce roman m’a été prêté par une collègue. En de très rares occasions, je lis des auteurs à succès. Il suffit juste que le résumé m’intéresse beaucoup, moi qui ne lis jamais les 4èmes de couverture. Si je lis des succès littéraires, cela intervient des mois et des mois après. Ça passe ou ça casse. Ce roman de Guillaume Musso est le dernier édité de l’auteur.


Un roman parsemé de nombreuses références littéraires. Cela ne me dérange pas outre mesure. Cela démontre la culture de l’écrivain, un grand travail de recherches. J’aime bien les références, comme des clins d’oeil qui peuvent apporter quelque chose à un roman. Mais trop, c’est trop. J’ai l’impression que Guillaume Musso n’avait pas trouvé autre chose à écrire et qu’il fallait qu’il écrive un certain nombre de pages.


Je n’ai pas été très enchantée par le début, l’histoire de cette femme écrivain dont la fille disparaît alors qu’elles sont toutes les deux à la maison. du lu et déjà lu ailleurs Elle sombre plus ou moins dans la folie mais elle est poussée par son éditrice pour passer outre cette disparition, pour continuer à écrire, pour continuer à faire le succès de la maison d’édition. L’humain dans ces cas-là ne vaut pas grand chose. Et puis tout s’arrête pratiquement lorsque l’écrivain de l’histoire de Flora prend le pas sur l’histoire car son héroïne se rebelle. Parallèle entre les deux. Romain Ozorski est en instance de divorce, sa future ex-femme a des dossiers sur lui. Il est endetté, voit très peu son fils, se confie à un psy. J’ai bien aimé la rencontre des deux écrivains. C’est ce qui donne une bonne dimension à ce roman. Par contre, le destin de Flora était écrit dès le début. Pour moi, aucune surprise à ce sujet et donc pas de réel engouement pour l’imagination de Guillaume Musso.


L’auteur nous raconte les affres de l’écrivain. Ecrire ou ne pas écrire. Ecrire des bouts d’histoire, les abandonner, les reprendre, les garder dans un coin de la tête, comme une grande bibliothèque – j’aime beaucoup cette référence. C’est l’histoire d’un écrivain – encore ! Parallèle avec le dernier Joël Dicker – qui raconte l’histoire d’un autre écrivain. Heureusement que Guillaume Musso n’a pas appelé son personnage Guillaume.


Malgré quelques passages intéressants, ce roman ne me laissera pas de souvenirs impérissables. Ce qui me gêne surtout est de retrouver des idées, des développements lus chez d’autres auteurs. Ce roman ce sont trois histoires mais laquelle est vraie. La troisième partie où le lecteur retrouve le fils de l’auteur est la plus aboutie à mon avis car elle est riche en rebondissements. On en apprend sur tous les personnages qui ont émaillé le roman, leur passé, la mise en place des histoires pour les uns et les autres, les divers cadeaux effectués. Romain et encore plus son fils Théo sont les plus aboutis. Ce livre n’a pas été prenant de bout en bout. Ce sont les 70 dernières pages qui ont été le plus intéressantes et qui font que ce livre n’est pas forcément mauvais. Guillaume Musso sait tenir en haleine son lecteur pour que l’écrivain finisse enfin d’écrire son histoire comme son personnage le lui a demandé. Mais pour cela, il a fallu passer outre la dépression, la tristesse, la solitude et surtout se concentrer sur cette relation père-fils tant espérée, tant souhaitée.


Le travail de préparation d’un roman est intense. J’ai bien aimé le fait que Romain fasse des fiches entières pour s’approprier chacun de ses personnages, leur passé, leur caractère, leur vie. Cela lui permet de passe de la vie réelle à la vie romancée sans problème, même si Flora s’est rebellée.

Angélita
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le 25 juil. 2020

Critique lue 1.9K fois

Angélita

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