Un roman original qui démarre bien, mais...
Entre roman d’apprentissage et roman noir, ce Chardonneret a de quoi dérouter. Effectivement, il y a du Dickens là-dedans, mais aussi un soupçon de Trainspotting et de John Irving... Perte de la mère, famille d'accueil, relation avec le père, jeunesse américaine, drogue et âme torturée... Si j'ai adoré la première partie, celle de la jeunesse (enfance et adolescence du narrateur), force est de constater que ce roman finit par s'essouffler, à 200 pages de la fin je dirais. Plus introspectif, il se met à traîner en longueur et les rebondissements n'ont pas l'effet escompté. Partie dare-dare dans cette histoire qui m'a captivée durant 600 pages, je suis arrivée au bout de ce (néanmoins) beau pavé de littérature bien américaine en me disant : "tout ça pour ça ?".