Je n'achèterai pas les deux autres volumes de l'intégrale. Que les nouvelles soient non retravaillées par les épigones/imitateurs d'Howard (que j'ai déjà lu dans d'autres éditions, antédiluviennes, comme notre héros ... et votre serviteur) ou qu'elle soient reproduites telles qu'écrites par lui (comme ici) ne change rien au fond : tout çà reste profondément immature, répétitif et, à l'image de son héros, un brin idiot.
Il est impossible que ce héros écervelé ait pu survivre à tant de dangers monstrueux dépassant de loin la taille de son ... QI.
Et c'est sans compter sur les probables maladies dangereusement vénériennes véhiculées par ses innombrables conquêtes féminines (et répétitives, elles aussi, dans leur nudité langoureuses d'appât à monstres, éternelles victimes de sacrifices innommables dont le moindre n'est pas celui de leur virginité à ce gros balourd barbare).
Un mauvais héros, imbécile, sans charme et sans humour, inventé par un écrivain sans talent ni imagination. (le nombre de serpents géants présents dans ces pages, c'est désespérant de viscosité infantilisante)., un héros si peu charismatique qu'on comprend les choix d'Hollywood pour l'interpréter : des masses de muscles et aucun talent.
Ne parlons même pas du style puisque le genre Héroic Fantasy n'est de toutes façons pas le refuge des grands stylistes. Howard, lui s'est contenté de tremper sa teub dans l'encrier et d"ébaucher (du coup à TRES GROS TRAITS) des synopsis ni faits ni à faire, répétitifs et inanes.
Reste donc le (tout relatif) intérêt historique de la chose : voir naître l'archétype d'un sous genre de la Fantasy, certes pas le plus malin. Certains s'en contenteront, mais qu'on est loin de l'intelligence créatrice d'un Tolkien, de l'ironie d'un Fritz Leiber ou de l'imagination maladive et fascinante d'un Lovecraft...