Condamné à mort !
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L’impossible
Le lecteur découvre la vie d’un des plus grands poètes du 18ème siècle ainsi qu’un homme qui s’engage entièrement pour la liberté et dans l’écriture.
Bernard Swysen relève l’impossible en écrivant la bande dessinée, qui retrace la vie de l''illustre Victor Hugo, en seulement une centaine de pages. Publié en juillet 2014, l’écrivain c’est entièrement lancé dans l’écriture de cette bande dessinée autobiographique, dont le seul sujet est de retracer la vie de ce très grand poète, dramaturge, prosateur et dessinateur romantique français, du 18ème siècle.
Dans cette bande dessinée, le lecteur voit Victor Hugo à travers ses joies, ses malheurs et ses douleurs. Sa mère fut étonnée car, lorsqu’elle désirait lui apprendre à lire et à écrire il le savait déjà et même lors d’une dictée, mis à part à avoir écrit « beuf » à la place de « bœuf », aucune faute était présente. En 1912, sa mère offre à ses fils une maison de poupée et Victor Hugo décide d’écrire une pièce de théâtre, « le Palais Enchanté » dont les comédiens seront les poupées. En 1915, sa mère doit se soumettre à la loi et rendre ses enfants à son père légitime, qui les enverras dans une pension, où la mère a l’interdiction de les voir, pourtant elle le fera quand même. « Que dit la loi ? Tu ne tueras pas ! Comment le dit-elle ? En tuant ! » pense Victor Hugo lors de l’exécution de l’assassin du Duc Berry (p.26) qui écrivit « Le Dernier jour d’un condamné à mort » pour prouver l’absurdité de cela. Il écrivit « Han D’Islande », dans lequel il sera Orsener et Adèle sera Ethel. Son frère Eugène sombre dans la folie, Victor Hugo croit qu’il en est le fautif car, il a tout eu ce que son frère désirait le plus. Les morts s’enchainent, d’abord l’enfant de Victor Hugo meurt, ensuite sa mère, par après son père, etc. pourtant, il n’a jamais baissé les bras et
Il me semble que des périodes et des œuvres ne sont pas citées ainsi que pas assez détaillées ni approfondit. Pourtant, l’auteur a extrêmement bien réussi à résumer la vie de Victor Hugo, cela a surement fallu beaucoup de courage car sa vie est très riche et je comprends qu’il n’est pas facile de résumer une telle vie extraordinaire en seulement une centaine de pages. Les émotions sont de temps en temps tellement exagérées qu’ils ne paraissent plus réalistes ainsi qu’inversement. Généralement, les planches restent réalistes grâce à l’honnêteté du dessin, qui, d’après moi est des fois pas assez raffinées pour une autobiographie d’une telle personnalité.
En résumé cette bande dessinée est bien faite, mis à part de quelques émotions irréalistes, pourtant, d’autres sont d’autant plus réaliste comme lorsque son épouse accouche de leur premier enfant. Grâce à ce livre le lecteur ne découvre pas seulement l’homme parfait mais aussi un humain à grand cœur passionné par la littérature, le dessin et les femmes. Victor Hugo s’engage d’autant plus contre la société et l’injustice, il est pour la liberté et défends tout individu n’importe pauvre ou riche. Cependant, le lecteur comprend d’autant plus dans quelle société Victor Hugo a grandi et l’on retrouve un homme qui n’a jamais baissé les bras.
Créée
le 3 juin 2018
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