Le seul argument valable et définitif en faveur de la peine de mort est celui de l'erreur judiciaire.
Je partage donc l'utopie d'Hugo. Il décrit à merveille la brièveté de l'exécution face à l'horreur de l'attente du condamné et la longueur des frayeurs qu'il a à subir avant l'issue qu'on ne peut pas écarter.
Il faut savoir provoquer pour convaincre. Et la description analytique est un bon moyen, car il prend l'allure de l'imparable.
Il y a juste un léger reproche que je ferais, mais qui est inhérent au combat de l'époque : on ne sait quasiment rien de l'infraction qui a été commise, outre le fait qu'il puisse s'agir d'un crime, qui n'est que juste évoqué. Le débat n'est pas totalement complet, mais une circonstance atténuante justifie ce défaut, le même qui condamne la peine de mort, celui qui exécute un innocent, à savoir l'erreur judiciaire.
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