(Sachez que dans cette critique, il n’y a pas de spoil, vous pouvez la lire en toute sérénité)
Je n’avais rien de spécial à lire. Et, en plus, je voulais me faire de l’heroic-fantasy. Pour corser le tout, je ne voulais pas m’aventurer dans un dérivé de l’univers elf-orc-humain classique (à la limite du plagiat). Je voulais un nouvel angle.
Au même moment, je vois que Netflix annonce la création d’une nouvel série « the Witcher ». Il ne m’en faut pas plus que ce signe du destin pour que j’empoigne ma kobo (placement produit non rémunéré) et que je télécharge le livre, enfin un extrait (n’allons pas trop vite... je ne suis pas un lecteur facile). Je finis cette poignée de pages, tout ça avant de me poser la question : « est-ce que j’apprécie l’univers? ». Cela s’explique facilement, ce premier opus commence à une allure folle. Andrzej Sapkowski ne nous enquiquine pas avec une genèse interminable, du genre celle qui me font souvent tomber le livre des mains, que je croise trop souvent dans ce type de littérature. Après avoir démarré avec un tel dynamisme j’ai ensuite acheté le livre sans me faire prier.
Il faut savoir que ce livre est présenté comme un recueil de nouvelles, mais les mini histoires sont tellement liées qu’on les lit plus comme un roman que comme des nouvelles type le K de Dino Buzzati. Quand j’écris ce texte je n’ai pas lu les autres tomes. Mais je dois dire que j’ai adoré... que dis-je, je l’ai dévoré en 20,4 heures (c’est l’avantage d’avoir une kobo ... oui je vous assure ils ne me payent pas). Pour revenir à la critique, je ne suis pas un imminent spécialiste de la fantasy, mais j’ai apprécié la manière avec laquelle l’auteur jongle avec les époques, les lieux et les intrigues. Je me suis régalé, je trouve que le rythme de ce livre est véritablement génial. L’intrigue avance aussi vite que la découverte de l’univers.
Bref, je me suis régalé et je le recommande chaudement.